Un rapport peu reluisant établi

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« Il y a vraiment du retard dans la réalisation de plusieurs projets d’envergures ».

C’est ce qui ressort du rapport établi, hier, par la commission de l’APN lors de sa visite d’inspection dans la commune des Ouadhias. En effet, le projet portant réalisation d’un hôpital de 60 lits a été le premier point de la visite. Un projet qui accuse jusque-là un retard considérable, compte tenu de la cadence des travaux. « Les travaux n’avancent pas comme prévu. Avec ce nombre d’ouvriers, on ne pourra jamais achever ce fameux projet dans les délais », avance le maire. De son côté M. Didouche Hamou, député FFS,  insiste sur la nécessité de renforcer le chantier par d’autres salariés afin que le projet soit livré dans le délai imparti. « C’est inadmissible qu’un tel projet, tant attendu par plus de 100 mille habitants, soit confronté à ce genre de problème d’effectifs ou d’autres. Le projet doit être livré dans les délais », a-t-il insisté. M. Akir Youcef, le P/APC, nous a fait part que « le wali s’est rendu lui aussi, vendredi passé sur les lieux et il a demandé à l’entreprise d’augmenter le rythme des travaux afin que le projet de cet hôpital soit réceptionné à la date prévue ». Le chef de projet, conscient de la situation, dira : « Le grand hic auquel est confronté le projet réside dans le manque de la main d’œuvre qualifiée. Pour cela, nous avons conclu un accord avec une entreprise turc qui va doter le projet de main d’œuvre qualifiée et cela se fera dans quelques jours ». À la polyclinique de la collectivité le problème de l’évacuation, l’insécurité qui règne, notamment durant la nuit, a été soulevé par le personnel. « Il y a vraiment une mauvaise gestion des responsables de cette structure. Le laxisme a été observé depuis déjà quelque temps et cela portera préjudice à la structure. L’ambulance a été à maintes reprises, affrété pour un autre établissement, le manque d’hygiène et le problème de laboratoire persiste », vociféra le personnel qui dénonce le laxisme des deux responsables de la structure. « Il y a un laisser-aller total. Plusieurs manquements ont été constatés et les deux responsables s’occupent d’autres choses », rétorquera-t-il. Maître Berkaine Nourdine, un autre député FFS,  a promis au personnel de se pencher sérieusement sur les lacunes de cette structure lors de la prochaine réunion des élus locaux, l’EPSP Ouacifs et la DSP. « Nous avons une réunion, ce mercredi, et nous allons transmettre vos doléances au premier responsable de la santé de la wilaya de Tizi-Ouzou », soulignera-t-il. Plusieurs projets sont en hibernation. Le constat est peu reluisant en ce qui concerne le secteur de l’environnement tant que le projet de l’ovoïde n’est pas encore résolu. Il convient de le rappeler qu’un grand oued traverse en plein cœur la ville des Ouadhias. Un oued qui dégénère une myriade de désagrément au quotidien de la population. « C’est un problème qu’il faut prendre en charge en urgence ! Il va sans doute de la santé des citoyens et de toute une région », tonnera Mme Tamila Moussaoui, député à l’APN. Sa collègue, Adjalout Nabila, a mis en avant la nécessité de mettre en place une station d’épuration en amont de cet ovoïde pour protéger le barrage de Taksebt. « Toutes ces eaux sont acheminées vers le barrage ? » s’interrogera-t-elle. Le projet de la pose du tartan pour le stade a été visité par la commission ainsi que celui de la piscine semi olympique. Là le maire avance que l’entreprise réalisatrice de ce dernier projet a déserté le projet depuis trois mois à cause des intempéries. « L’entreprise a quitté le chantier à cause du mauvais temps. Elle devra reprendre les travaux incessamment », a-t-il lancé. Pour le stade, la commission se dit satisfaite quant aux travaux réalisés. Quant au marché couvert, les travaux sont à l’arrêt depuis longtemps et l’entreprise a déserté les lieux pour ne jamais revenir. « Il y a un problème entre le maître de l’ouvrage et l’entreprise », a souligné le maire. D’autres projets en perspectif ont été visités, hier, par les responsables locaux et la délégation, tel que le projet d’évitement de la ville. La commission parlementaire a promis aux autorités locales de soumettre leurs doléances aux directions concernées dans les plus brefs délais et ce dans le but d’avancer ces projets d’envergure.

M. Z.

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