Les médecins résidents haussent le ton

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Le Syndicat national des médecins résidents (Snmr) entamera une grève de deux jours à partir de demain. 

Cette action intervient suite à leur sit-in de protestation tenu lundi dernier au niveau de plusieurs CHU à travers le pays, et qui est resté sans suite. En effet, de nombreux centres hospitaliers universitaires seront paralysés par ce mouvement de grève de deux jours, initié par les médecins résidents afin de faire valoir leur plate-forme de revendications. La principale cause de la grogne des médecins résidents des différentes spécialités réside dans la formation. Ces derniers se disent insatisfaits de la progression et de la qualité de leur formation. Le recours à la protestation est également motivé selon les initiateurs de ce mouvement, par l’absence d’une prise en charge des revendications des médecins résidents portant sur le volet pédagogique et l’arrêté 709 du 6 décembre 2010. Il y a lieu de rappeler que plusieurs demandes d’audiences ont été adressées au ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, mais aucune réponse ne leur est parvenue. De ce fait, les médecins résidents disent n’avoir d’autre choix que de recourir à des actions de protestation, jusqu’à la prise en charge  de leurs revendications. Les médecins résidents précisent que « la réactualisation des programmes d’enseignement, leurs méthodologies et la révision des mécanismes de l’évaluation sont une urgence». La même source estime que la réactualisation des programmes d’enseignement, leurs méthodologies et la révision des mécanismes de l’évaluation ne doivent plus rester un projet. En ce qui concerne l’arrêté 709 du 6 décembre 2010 portant organisation et modalités d’évaluation et de progression du cycle de formation en vue de l’obtention du diplôme d’études médicales spéciales, l’organisation syndicale le juge « inadapté » aux besoins de la formation. Les médecins résidents revendiquent également « la mise en place d’un dispositif réglementaire garantissant la progression de leurs carrières. Aussi, « l’organisation du cycle de formation, les méthodes d’évaluation et le rôle pionnier du collectif autonome des médecins résidents dans l’amélioration de la pédagogie », sont les principales revendications de ces protestataires.

       

L.O.Challal

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