Les souscripteurs reviennent à la charge

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Plusieurs dizaines de souscripteurs du projet des 130 logements LSP du quartier « Farachati », du chef-lieu de la commune de Bouira, ont observé hier, un rassemblement devant le siège de la direction locale de l’AADL, organisme public promoteur du projet. Les souscripteurs, dont la majorité est des enseignants, disent attendre depuis 2003, date à laquelle les dossiers ont été déposés. « À chaque fois, on nous annonce une date pour le début des travaux de réalisation, mais qui n’est finalement pas respectée. Les responsables de la direction régionale de l’AADL peinent à relancer les travaux, et ce, malgré les nombreuses offres reçues de la part des entrepreneurs désirant décrocher le marché », nous dira l’un des protestataires. D’après notre interlocuteur, les services de la wilaya de Bouira ont déjà désigné en 2010, deux entreprises pour la relance des travaux avec un quota de 65 logements pour chacune. « À ce jour, l’ordre de service n’a pas encore été signé par les responsables de la direction régionale de l’AADL ! », précise-t-il. Les protestataires affirment également que l’AADL s’est engagée récemment, par la voix de son ex-directeur régional de Tizi-Ouzou, à remettre les clés des appartements avant la fin de l’année 2014. « C’est ce qui explique notre déplacement aujourd’hui au siège de la Direction de l’AADL, à laquelle on voudrait rappeler cet engagement», affirme un autre contestataire, avant d’ajouter : « On attend depuis trop longtemps ces clés. Beaucoup d’entre nous sont harassés par cette situation d’attente qui n’a que trop durer et que rien ne justifie désormais. On a été longtemps obligés de faire face, à la fois, aux dépenses liées aux apports nécessaires pour le financement de nos logements, mais aussi à celles induites par les frais de locations, dont les prix sont de plus en plus élevés à Bouira ». Les protestataires étaient unanimes à affirmer que beaucoup de familles ayant souscrit à ce projet des 130 logements LSP sont locataires chez des particuliers, au prix fort, et aimeraient bien éviter de renouveler leur bail pour une nouvelle année. « Si les responsables de l’AADL arrivent à nous débloquer cette situation, ça nous permettrait de mieux nous organiser, pour ce qui est de la scolarisation de nos enfants », nous a-t-on déclaré. À noter, par ailleurs, qu’une délégation composée de cinq représentants des souscripteurs a été reçue durant la même matinée par le directeur de l’antenne locale de l’AADL. D’après les déclarations de ces derniers, le directeur régional de l’AADL s’est engagé à se déplacer en personne, jeudi prochain à Bouira, pour rencontrer les souscripteurs. 

             

O.K.

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