… Iferhounène au rendez-vous…

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C’est avec une grande émotion et un très grand sentiment de fierté que la population de la daïra d’Iferhounène a célébré en ce 5 juillet, le 53ème anniversaire de l’indépendance et la fête de la jeunesse. Une région qui a donné 1 600 martyrs pendant la révolution de Novembre 1954 à Juillet 1962, dont les noms sont gravés en lettres d’or à l’intérieur du musée du nouveau monument de chouhada implanté au carrefour de Tizi Bouirène, mais aussi dans les mémoires de toutes celles et ceux qui connaissent ces jeunes combattants fauchés à la fleur de l’âge, notamment leurs familles et leurs compagnons d’armes, dont certains moudjahidine avaient des larmes aux yeux pendant la levée des couleurs nationales. Cependant, cette année, la commémoration n’a pas drainé une grande foule à cause, sans doute, de la canicule et du Ramadhan. Mais dans une brève allocution prononcée devant une assistance composée essentiellement de la famille révolutionnaire, de moudjahidine, de fils de chouhada et autres citoyens curieux de connaître le passé de leurs aînés, en présence des autorités locales, des services de sécurité entre autres, Hamid Aït Saïd, fils de chahid et président de l’APC d’Iferhounène dira : «Nous souhaitons la bienvenue à tous ceux qui sont venus s’incliner et glorifier par leur présence la mémoire de ceux qui les ont libéré du joug colonial que ni la chaleur, ni encore moins le Ramadhan ne les empêchent de rendre hommage à leurs pères, fils, frères, sœurs, compagnons d’armes. Je vous salut de bon cœur». «Quant aux moudjahidine de la poste, tout le monde les connaît. Ils ne viennent à Iferhounène que pendant les échéances de payement des pensions», lâchera-t-il. Le maire enchainera en disant : «Le 5 juillet est une date historique qui appartient à tous les algériens et non seulement à la famille révolutionnaire. Eux ils ont fait leur devoir, à nous d’en faire le notre !» Et de conclure par cette citation de Saïd Sadi : «Vous, vous avez la mafia et le pétrole, nous, nous avons l’histoire», lancera-t-il à l’adresse des corrompus.

A. M.

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