Le nombre de nouveaux étudiants qui feront leur rentrée, en septembre prochain, à l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira pourrait atteindre les 5 000 à 6 000, selon le vice-recteur chargé de la pédagogie au niveau de cette université.
Les inscriptions commenceront, demain 29 juillet et se poursuivront jusqu’au 6 août. Notre interlocuteur a indique que «le nombre de bacheliers, cette année étant de 6 800, dont les 2/3 sont des filles, fait qu’on s’attend, donc à recevoir entre 5 000 et 6 000 nouveaux étudiants, le reste allant dans des écoles supérieures ou des instituts biomédicaux. Quoi qu’il en soit, les effectifs des nouveaux doubleront presque à la prochaine rentrée». Ceux de l’année écoulée, étaient de 3 083 nouveaux inscrits.
A titre de rappel, et pour mieux justifier les prévisions revues à la hausse cette année, le chargé de la pédagogie a fait remarquer que le nombre des bacheliers est en augmentation par rapport à l’année précédente. Cependant, qui dit augmentation du nombre d’étudiants, dit forcément augmentation de l’encadrement. Celui-ci, qui est actuellement de 560 professeurs, pourrait s’accroitre de 107 autres postes. Mais, comme pour le nombre des nouveaux inscrits, le chiffre concernant les nouveaux professeurs incite à la prudence, car au moment où M. Aïssaoui allait nous accorder cet entretien, il faisait passer un test à des candidats au poste de professeur à l’université. La nouveauté pour la prochaine rentrée ne se caractérisera pas seulement par le nombre d’étudiants mais aussi par le nombre des enseignants qui sera en nette augmentation.
Ce qui lui donnera son cachet, c’est l’ouverture tant attendue de l’institut de technologie qui accueillera quelque 100 étudiants. Ses programmes seront en partie élaborés par des professeurs français, ce qui accordera à l’enseignement technologique de cet institut une dimension universelle. Mais l’ambition de cette université créée en 2012, sous la direction de son recteur Kamel Badari, est d’aller plus loin encore. L’année prochaine seront, par exemple créés 4 doctorats en économie, 2 doctorats en sport et 1 en langue amazighe.
En revanche, 2 500 diplômés en master quitteront cette année l’université alors que 2 000 places pédagogiques seront réceptionnées à la rentrée prochaine, augmentant donc les capacités pédagogique de cette institution dispensatrice de savoir et de technologies. En dépit des nouvelles places libérées cette année, les responsables de ce secteur prévoient de faire travailler, jusqu’à 17 heures, les étudiants afin de couvrir le déficit en places pédagogiques. Notre interlocuteur a avancé à titre prévisionnel, le chiffre global de 21 000 étudiants qui pourraient faire leurs rentrées l’année prochaine dans cet établissement universitaire, alors qu’il l’estime actuellement à 18 300.
Aziz Bey