La contribution du FCE pour l’émergence de l’économie nationale

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Le forum des chefs d’entreprise (FCE) a remis, hier, à Alger, au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, un document portant sa contribution pour l’émergence de l’économie algérienne. «Il est urgent que notre pays s’engage résolument dans les transformations nécessaires qui permettront véritablement de faire reposer notre développement non plus sur la dépendance publique, mais sur le travail et l’effort des algérien, sur l’entreprise et la création de valeur, seul voie d’une croissance saine, forte et durable», a affirmé hier, Ali Haddad, président du FCE, lors d’une conférence de presse animée suite à sa réunion avec le Premier ministre.

Au cours de cette audience qui a regroupé le chef de l’exécutif et les membres du FCE, ce dernier a exposé sa recette pour contribuer à l’émergence de l’économie nationale, suite à la chute des recettes pétrolière. Selon M. Haddad, trois exigences fondamentales sont déterminantes pour engager avec succès cette nouvelle étape pour construire une économie prospère. Il s’agit de mettre en œuvre dans les faits l’article 37 de la constitution qui consacre la liberté d’entreprendre, de confirmer et de consolider le rôle régulateur de l’État et de dépénaliser l’acte de gestion.

«Le document plaide pour la réunion des conditions facilitatrices et incitatives qui permettront à l’entreprise algérienne de prendre le relais du développement par l’investissement», a précisé M. Haddad. Et d’ajouter : «Le FCE réitère son plein engagement à travailler aux côtés des pouvoirs publics à la réalisation du progrès économique et social dans notre pays». Tout en qualifiant d’ «historique» les décisions prises lors du dernier conseil des ministres, le conférencier a souligné que la démarche du FCE «s’inscrit en parfaite concordance avec l’orientation de la politique économique nationale, fondée sur la mise en œuvre d’une volonté ferme mais pragmatique de s’appuyer sur plusieurs successifs de dépenses publiques décidées par le président de la république».

Le plaidoyer du FCE, qui a pour objectif d’atteindre une croissance supérieure à 7%, est axé sur trois parties, à savoir des mesures structurelles et sectorielles d’urgence et les mesures complémentaires. En revanche, le président du FCE a tenu à souligner que question organisation, il n’a pas l’ambition de proposer des solutions à tous les dysfonctionnements de l’économie nationale, ni la prétention de régler la question cruciale du financement alternatif du développement. Mais plutôt, selon M. Haddad, il s’agit «de construire ensemble une voie de croissance durable en s’attachant à mettre en œuvre rapidement des mesures structurelles et sectorielles d’urgences». Par ailleurs, M. Haddad a annoncé la création prochaine du forum de jeunes chefs d’entreprises.

Samira Saïdj

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