L’Institut de l’enseignement professionnel (IEP), projet dont s’est doté le secteur local de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP), a atteint un taux de réalisation estimé à 40%.
Implanté au niveau du pôle d’excellence Oued Fali de Tizi-Ouzou, ce projet a pour objectif de relancer l’enseignement professionnel en prévision de la mise en place du Bac professionnel. C’est ce qu’on a appris, hier, auprès de la DFEP. Le projet de réalisation l’Institut de l’enseignement professionnel (IEP) a été lancé en août dernier et fait la fierté de la direction locale. Et c’est le moins que l’on puisse dire puisqu’il s’agit là d’une réalisation première à l’échelle nationale, après la capitale Alger. Actuellement, le taux d’avancement des travaux de sa construction a atteint les 40% selon un communiqué rendu public, hier, par la même direction. Pour un montant de 67 millions de dinars et une durée contractuelle de 16 mois, on estime que le projet «sera réalisé dans les délais». En effet et d’après la direction, «La cadence de l’avancement des travaux de ce chantier est appréciable». En plus du fait que «presque tous les lots (administration, pédagogie, réfectoire et hébergement) ont connu le début de travaux notamment au niveau des fondations», ajoute le document qui assure que cela «permettra à l’entreprise réalisatrice de poursuivre les travaux de sa réalisation même en période d’intempéries». Une fois achevée, la structure assurera l’enseignement professionnel «puisque le secteur est obligé de l’assurer lui-même face à la fermeture successive des lycées techniques que nous enregistrons», expliquait, hier, le chargé de communication à la DFEP, Hamid Messir, contacté par nos soins. Tout en soulignant l’importance d’un tel projet et son apport pour le secteur et ses «stagiaires», voire ceux d’autres wilaya (puisqu’il comprend internat), le même représentant de la direction locale rappelle que cela entre dans le cadre de «la mise en place du Bac professionnel en parallèle au Bac de l’enseignement scolaire». Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que d’autres opérations sont inscrites à l’indicatif de la DFEP à Tizi-Ouzou. Des projets d’envergure, à l’image des deux nouveaux Instituts Nationaux Spécialisés de la Formation Professionnelle (INSFP) à Azeffoune et Tamda, mais aussi des Centres de Formation et d’Apprentissage (CFPA) implantés à Tizi-Ouzou, Yakouran et Draâ El-Mizan. Pour ces chantiers, la direction parle d’un taux d’avancement dans la réalisation allant de 20 à 70%. Le document qui met en exergue tous les projets du secteur, cite aussi des opérations de démolition et de reconstruction ainsi que d’extension également en cours dans plusieurs établissements de la région. C’est le cas de la démolition et reconstruction des CFPA de Aïn El-Hamam, de l’INSFP de Tizi-Ouzou et de celui de Djemaa Saharidj, dans la commune de Mekla. Pour ces structures, les taux de réalisation sont estimés «entre 15 et 95%», selon la même source, au moment où les CFPA de «Béni Douala, Draâ Ben Khedda, Mechtras, Béni Yenni, Sidi Naâmane, Timizart, Aït Chafaa et Tizi Ghenif ont bénéficié de travaux d’extension et d’équipement», souligne le communiqué. Tous ces projets viennent renforcer l’offre déjà existante. Ainsi, il s’agit «d’augmenter les capacités et améliorer les conditions d’accueil des apprenants», selon le document de la direction. Ceci puisque «les capacités pédagogiques seront augmentées de 3 050 supplémentaires en plus des 10 450 actuellement existantes au niveau des 31 CFPA, 4 INSFP et 9 annexes», soutient le document assurant que d’un autre côté le nombre de lits en internat «progressera de 2 640 qui s’ajouteront aux 1 875 disponibles». Pour la demi-pension des établissements, le renforcement sera de «3 150 places en plus de la capacité actuelle qui est de 5 330», se réjouit la direction.
T. Ch.