La ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, a affirmé, hier à Alger, que deux autres organisations syndicales sont en train de travailler pour enrichir la charte d’éthique.
«Deux syndicats ont rejoint les six autres pour enrichir la charte d’éthique qui sera signée dimanche prochain», a affirmé Mme Benghebrit, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale. La ministre a tenu à souligner que les portes resteront toujours ouvertes pour les autres syndicats pour adhérer à cette initiative. «Les syndicats qui ont refusé de signer la charte d’éthique, pourront le faire à tout moment. Nous sommes convaincus que les représentants des travailleurs ont la volonté d’améliorer la situation du secteur de l’éducation», a assuré Mme Benghebrit. Et d’ajouter : «Ce n’est pas le nombre des syndicats qui signent cette charte qui est important, mais plutôt c’est de rentrer dans une nouvelle dynamique», a-t-elle encore précisé. Interrogée sur la préoccupation des syndicats par rapport à leur droit à la grève, l’invitée de la radio dira que «la charte d’éthique ne prive pas les travailleurs du secteur de l’éducation de ce droit». Elle indique, par ailleurs, que cette initiative souligne la possibilité de trouver des solutions adéquates aux doléances des travailleurs, car, a-t-elle soutenu, le recours à la grève est devenu très facile, notamment ces dernières années. La ministre a fait état, également, d’une évaluation annuelle de la charte d’éthique, «afin de savoir ce qui a été réalisé», a indiqué Mme Benghebrit. Par ailleurs, cette dernière a fait état d’un concours de recrutement qui sera ouvert, entre les mois de février et mars prochains, au niveau national. «Durant les moins de décembre et janvier prochains, on va entamer des rencontres régionales pour déterminer le nombre de postes selon les besoins des établissements scolaires», a-t-elle affirmé. Concernant les logements de fonction pour les retraités du secteur, la ministre dira que «celui qui n’a pas de logement, ne sera jamais mis à la porte».
Samira Saïdj