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Abderrahmane Benkhalfa l'a indiqué jeudi dernier : "Les projets publics gelés ne sont pas annulés"

2025
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«Les projets publics qui ont été gelés n’ont pas été annulés et ils seront lancés dès que la situation financière du pays s’améliore», a affirmé le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, le ministre des Finances a fait savoir qu’ «aucun projet n’a été annulé ni supprimé. Il s’agit seulement de reporter la réalisation de ces projets, en attendant que les ressources financières du pays retrouvent leur niveau habituel». Il y a lieu de rappeler que «les projets gelés sont également ceux dont les études n’ont pas encore été lancées, et ce, dans l’objectif de dégager des plus-values sur le budget de l’Etat en cette conjoncture marquée par une baisse de près de la moitié de ses revenus d’exportations des hydrocarbures». Tous les projets gelés à travers les différentes wilayas portaient, selon lui, sur «des secteurs complémentaires et ne touchaient pas aux secteurs sensibles qui ont une lourde charge sociale, tels ceux de l’éducation et de la santé». il a été interpellé par un parlementaire au sujet d’une instruction datant d’avril 2014, adressée par la direction générale des domaines aux services de préservation foncière, laquelle interdit aux propriétaires des terres agricoles en indivision, selon lui, toute opération ou transaction relative à ces terres. «Un bien en indivision est un bien sur lequel plusieurs personnes ont un droit mais qui n’est pas matériellement divisé entre elles», a indiqué le ministre. Il a tenu à expliquer dans ce sens, que «depuis son entrée en vigueur, cette disposition empêche les propriétaires privés de ces terres de les exploiter, notamment dans le cadre de l’habitat rural, et de régler les litiges familiaux relatifs à la répartition de ces terres». À ce propos, le ministre a indiqué que l’Etat veillait à préserver les terres agricoles pour qu’elles soient exploitées en tant que telles et non pour la construction, et ce, même si ces terres relèvent de la propriété privée. Tout en indiquant qu’il s’agit «d’une mesure préservatrice et momentanée, qui vise à préserver l’aspect agricole de ces terres», le ministre a affirmé qu’il y a une démarche au niveau du gouvernement qui vise à préserver et à protéger tous les terrains agricoles au niveau national. Et c’est dans cet objectif, a-t-il explicité que son ministère a élaboré cette instruction d’avril 2014 du fait que des parcelles de terres agricoles ont été affectées à la construction de logements sans avoir des permis de division de ces terres en indivision. Une mesure qui vise, selon lui, à mettre fin «à ces pratiques illégales», en assurant que l’Etat n’avait pas du tout l’intention de s’accaparer de ces terres. Mais, il a fait savoir qu’un texte réglementaire serait promulgué prochainement afin de mettre fin à cette situation de blocage de cette catégorie de terres agricoles.

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