Sit-in des habitants de Timezrit devant le siège de la wilaya

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Les représentants des comités des villages de Timezrit, située à une cinquantaine de kms au Sud-est du chef-lieu de wilaya, ont de nouveau protesté contre les atermoiements des instances étatiques concernées quant à la prise en charge de leurs doléances. Ils ont improvisé mercredi dernier, un sit-in devant le siège de la wilaya, réclamant notamment le revêtement de la route principale qui relie leurs villages à la localité des Issers, considérée surtout comme un relais pour rejoindre d’autres centres urbains. C’est, en fait, le mauvais état de ce chemin de wilaya numéro 51 qui préoccupe les villageois, lesquels sont venus de différents douars de l’ancien Arch d’irrafaâne (Rouafa), à l’instar d’Ighil Amouche, toursal ou Aït Ben Tafat. «En plus de son exiguïté ce tronçon de route se réduit à une piste, de surcroît jonchée de nids de poules sur une distance d’environ quatre kilomètres», témoigneront avec colère certains manifestants. Ils refusent, pour l’heure, de faire part d’autres soucis liés à leur cadre de vie, préférant se concentrer sur la réclamation de la concrétisation du projet sus mentionné pour lequel une enveloppe budgétaire de trois (03) milliards de centimes a été déjà allouée, il y a de cela plus de huit mois. «Qu’attendent-ils donc pour démarrer ce chantier», s’inquiète l’un des délégués, se présentant comme un ancien militant du FFS. Selon les villageois, le blocage incompréhensible de ce projet d’utilité publique a engendré d’autres problèmes, en premier lieu le manque de transport. «Dès le milieu d’après-midi, ni les chauffeurs de fourgons aménagés ni ceux des taxis par places individuelles n’acceptent de prendre la ligne sus mentionnée», nous diront les villageois. Un fait qui ne fait, malheureusement, qu’accentuer l’enclavement de cette commune, fondée pourtant officiellement il y a plus d’une trentaine d’années, mais qui manque cruellement de plusieurs commodités de vie, entre autres un approvisionnement régulier en eau potable et le raccordement au gaz naturel.

Salim Haddou

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