Le laboratoire clinico-mobile de l’hôpital d’Aïn El-Hammam avait pris place dans le parking communal de la localité d’Iferhounène, mercredi dernier, de 09 heures jusqu’à 15 heures, dans le cadre d’une organisation périodique de collecte de sang au profit de l’hôpital d’Aïn El Hammam. Plus de 95 bénévoles se sont présentés pour donner leur sang. Néanmoins, seules 60 poches de 500 centilitres furent récoltés, puisqu’après la visite médicale effectuée sur place, 25 des bénévoles étaient inaptes. Le docteur du labo nous a expliqué : «Ces derniers présentaient des pathologies contre-indiquées pour le don de sang. Nous avons, entre autres, détecté de l’hypertension artérielle chez certains et des champignons sur le corps d’autres. Certains nous ont également dit qu’ils étaient souvent sujets à des saignements au nez et quelques-uns avaient plusieurs caries aux dents. Nous avons eu tous ces renseignements après un examen approfondi et des questions que nous leur avons posées». Notre interlocuteur nous dira également : «Les personnes présentant des maladies chroniques, telles que l’hypertension, le diabète, le HIV, les hépatites C ulcéreuses, l’anémie, les obésités excessives dépassant les 110 kg… sont classées dans le tableau des éliminations définitives. Tandis que d’autres, comme ceux atteints de maladies dermiques, à l’exemple des champignons et des mycoses, ainsi que les femmes enceintes et les individus ayant effectué des soins dentaires récents ou des tatouages, ces derniers figurent parmi les éliminations transitoires». En revanche, le docteur expliquera que «toute personne en bonne santé dont l’âge se situe entre 18 et 60 ans pour les hommes et 18-55 ans pour les femmes, sont aptes à faire don de leur sang, exception faite pour les donneurs professionnels qui pourront donner sans limitation d’âge». Notre interlocuteur nous expliquera : «Tout le sang collecté sera analysé et conservé durant une période de 45 jours, mais dans les laboratoires sophistiqués où l’on fait la séparation des produits sanguins : plaquettes, globules blancs, globules rouges… la durée du stockage sera plus longue». Il ajoutera enfin : «Si une quelconque maladie est détectée après analyse, le donneur sera contacté puis orienté vers le service spécialisé pour une prise en charge. C’est ce que nous faisons toujours pour les individus chez lesquels nous avons découvert les maladies susmentionnées».
A.M