Plus de 40 000 DA, le minimum de salaire vital

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«Un salaire minimum de 43 400 DA est nécessaire pour subvenir aux besoins d’une famille composé de 5 membres, et ce, selon les prix affichés sur le marché au mois de janvier de l’année en cours». Tel est le résultat de la dernière étude faite par le conseil des lycées d’Algérie (CLA). De ce fait, cette entité syndicale revendique l’instauration d’un Observatoire national de suivi du pouvoir d’achat. Ce syndicat a fait savoir dans ce sens qu’il maintient toujours son appel et son adhésion à toutes les mobilisations pour la défense du pouvoir d’achat du travailleur algérien qui ne cesse de se dégrader jour après jour. Dans un communiqué rendu publique hier, le CLA dénonce le tâtonnement du ministère de l’Éducation dans le règlement des problèmes qui touchent ce secteur, notamment le problème des promotions. Réuni vendredi dernier, le bureau national du CLA a déploré le fait que les décisions des promotions des enseignants tardent à arriver dans certaines wilayas. Il a également déploré les modalités d’application de la loi qui diffère d’une wilaya à une autre, en particulier celle qui concerne les PTLT. «Le CLA ne se contente pas seulement de dénoncer les défaillances enregistrées dans ce secteur, mais il apporte sa contribution par ses propositions», lit-on dans le même communiqué. En matière de postes budgétaires, le CLA évalue le besoin du secteur à 48 000 postes pour parer aux 25 000 occupés par des contractuels et les 20 000 partants à la retraite. Aussi, d’autres postes budgétaires seront, selon la même source, demandés par les nouveaux établissements pour la prochaine rentrée scolaire. Devant cet état de fait, le CLA réitère sa demande à intégrer tous les contractuels sans condition et régulariser la situation des enseignants suspendus dans différentes wilayas et cela avant le début du concours qui sera organisé fin février, dans le secteur de l’Éducation nationale. En outre, le CLA annonce la création du Comité national des enseignants non promus (CNENP), pour exiger la prise en considération de leur expérience dans les trois paliers du secteur et leur permettre de bénéficier de la promotion. «Pas moins de 2 000 enseignants, qui ont exercé plus de 20 ans qui dans le primaire et moyen et intégrés dans le secondaire après avoir poursuivi des études supérieures leur permettant d’être PES, n’ont pas pu bénéficier de la promotion dans ce palier», a regretté le CLA qui ajoute que «cela se passe au moment où leurs collègues restés dans leur palier où ils ont exercé ont pu être promu à l’échelle 15 alors qu’eux sont dans la 13, ce qui est anormal». Par ailleurs, ce syndicat salue la réouverture du dossier de la gestion des œuvres sociales et apporte sa contribution à la commission installée à cet égard. Il a rappelé à cet effet, que la formule adoptée par le CLA dans la gestion des œuvres sociales est celle de la décentralisation. Le CLA demande à ce propos «de limiter les prérogatives de la commission nationale de la gestion des œuvres sociales».

L.O.Challal

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