Portes-ouvertes sur l’École régionale des beaux arts d’Azazga

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L’École régionale des beaux arts d’Azazga (ERBAA) organise des portes-ouvertes, du 27 au 30 avril 2016, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Le hall est occupé par des tableaux de peinture, de dessins exécutés avec adresse mais aussi avec tendresse, soit par des professeurs chevronnés, soit par des élèves de l’école. Sur les lieux, avant l’ouverture officielle de ces portes-ouvertes, nous avons rencontré Mme Mokhtari Nadia, Directrice de l’école qui nous a fait un tour d’horizon autour de cette activité et les objectifs assignés. «L’école des beaux arts d’Azazga est l’une des cinq (5) écoles régionales créées suite à la restructuration de l’École nationale des beaux arts d’Alger et de ses annexes. Elle est conçue pour assurer une mission fondamentale, celle de former des professionnels dans le domaine des beaux arts, en leur dispensant un enseignement artistique et de vulgarisation de toute action culturelle», dira-t-elle. Et d’ajouter : «L’ERBAA a un régime d’études de quatre années : deux années de tronc commun et deux années de spécialité sanctionnées par le diplôme nationale des études des beaux arts (DNEBA). Elle fournit aux jeunes un métier d’avenir qui leur permet de s’intégrer dans la vie active». À ce sujet d’intégration, de débouchés, justement, la directrice apporte une précision : «Aujourd’hui, dans la fonction publique, les choses évoluent. Nos élèves pourront travailler dans le secteur de la culture : animateurs, professeurs de dessin entre autres». Notre interlocutrice nous confie : «Le secteur de la culture a signé trois conventions : l’une avec l’éducation nationale (enseignement de dessin, de peinture, modelage, sculpture…), l’autre avec le secteur de la justice et la troisième avec le secteur de la communication. Nos élèves sont sollicités, en architecture, par des bureaux d’études». Interrogée sur l’internat, elle dira : «Son ouverture officielle est prévue pour cette année. Le nombre de lits est de 80». Quant aux subventions octroyées par le secteur de tutelle, l’ERBAA a reçu, dira-t-elle, «deux subventions : l’une de 10 millions de DA en 2014 destinée aux équipements des ateliers, au nombre de 13. Le chapitre est clôturé. La seconde de 50 millions de DA est réservée pour l’assainissement, la clôture à terminer, l’aménagement extérieur». Étant une école régionale, poursuivra notre interlocutrice, «elle reçoit des élèves de Tizi-Ouzou, de Béjaïa, de Bouira, de Boumerdès et d’Alger. Le nombre d’élèves a tendance d’augmenter eu égard à la discipline et au sérieux instaurés au sein de l’école. Les professeurs sont régulièrement payés et nous travaillons dans la sérénité». Dans son allocution d’ouverture, la directrice de la culture, Mlle Nabila Gouméziane, rappelle : «L’ERBAA est partie prenante de tout ce que le secteur de la culture entreprend au niveau de Tizi-Ouzou. Les fresques de nos valeureux colonels ou autres personnalités de la région sont exécutées par les élèves de l’ERBAA». Elle attire l’attention des jeunes qui n’auront pas la chance de décrocher le bac, de se rapprocher de l’école. «Nous sommes à leur disposition», lancera-t-elle. Le représentant de la sûreté de wilaya, l’officier Nabil, adepte des lieux, confie : «Je suis très sensible à tout ce qui se fait au sein de cette institution culturelle. Les élèves et autres adhérents doivent faire des efforts. C’est une formation à acquérir car elle est importante. Les présents sont, par la suite, invités à une collation.

Arous Touil

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