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Selon le représentant de la centrale syndicale : La médecine du travail à l’ordre du jour de la prochaine tripartite

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«La médecine du travail constituera l’un des dossiers de la prochaine tripartite, prévue en juin», c’est ce qu’a annoncé jeudi passé à Alger, le secrétaire national à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Achour Telli. «La médecine du travail a été officiellement retenue pour être l’un des dossiers qui seront mis sur la table de la prochaine tripartie (Gouvernement-patronat-syndicat), annoncée pour le mois de juin», a affirmé le représentant de la centrale syndicale. Intervenant à l’issue de la rencontre de célébration de la Journée mondiale sur la «Sécurité et la santé au travail», M. Achour Telli a déploré le fait que seulement 13% des entreprises économiques investissent dans le domaine de la prévention contre les risques et accidents professionnels.

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«C’est un dossier que l’UGTA a défendu et pour lequel elle a insisté afin qu’il figure lors de cette rencontre», a indiqué la même source. Selon lui, «cette question n’a pas figuré depuis un moment dans l’agenda des précédentes triparties». Soulignant l’importance de la discipline de la médecine du travail, M. Telli a fait savoir que pour l’année en cours, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a dégagé une enveloppe conséquente, déplorant que seulement 13% des entreprises économiques consacrent une partie de leurs budgets à la prévention contre les risques professionnels et à la sécurité au travail.

Il s’agit essentiellement, selon lui, des entreprises relevant du secteur public et ayant les moyens nécessaires pour faire face aux problèmes de la sécurité et de la santé du travail, et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Pour lui, la médecine du travail est globalement peu prise en compte par les entreprises, et ce, «en dépit des conséquences néfastes du stress sur la santé et le rendement du travailleur ainsi que sur la santé financière des entreprises». «Les femmes sont les plus exposées au stress au travail, suivies par les patrons», a-t-il précisé. À ce propos, il a convié ces derniers à privilégier l’investissement dans la culture préventive en matière de sécurité et de santé au travail, plutôt que celle du remboursement des frais de soins de leur personnel.

À une question de savoir si l’avant-projet du code du travail figure parmi les propositions de la Centrale syndicale en prévision de la prochaine tripartite, M. Telli a répondu que «l’organisation n’est pas prête pour le discuter et qu’elle est en train de le finaliser». À l’instar du dossier de la médecine du travail, l’UGTA a proposé d’autres dossiers économiques, dont notamment ceux liés à la production nationale ainsi que celui de la mise en œuvre du pacte national, a encore souligné le représentant de la centrale syndicale.

L.O.Challal

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