Une célébration puis… rien !

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La Journée mondiale de la liberté de la presse à Béjaïa coïncidera cette année avec le lancement d’un site d’information en tamazight «Awaziw.com», informe l’Union Nationale des Journalistes et Professionnels de l’Information Algériens. La date constitue aussi une occasion pour rendre hommage aux journalistes décédés de la région. Cette année, deux associations, l’UNJIA et AJCB, ont décidé chacune de son côté de fêter la Journée mondiale de la liberté de la presse. Ainsi, l’UNJIA organise aujourd’hui, mardi, une exposition au TRB, un récital poétique, l’inauguration de la stèle érigée à l’effigie de Mohamed Abderahmani à Melbou, une projection vidéo de ses activités, un hommage aux 11 journalistes de la région et des prises de parole autour de la thématique «résistance». L’association des journalistes et correspondants de Béjaïa (AJCB) projette d’organiser une série de conférences à la Maison de la culture. La première conférence sera animée par deux enseignants en tamazight sur «Les défis de l’écriture journalistiques en tamazight» et l’autre autour sur «L’exercice journalistique : jeux et enjeux». Les deux associations prévoient également des dépôts de gerbes de fleurs au niveau de la placette de la liberté d’expression Saïd Mekbel. Hormis ça, rien d’autre de plus sérieux n’est au programme des professionnels de la presse. Des professionnels censés pourtant évaluer la liberté de la presse à l’échelon local, défendre leur indépendance et les lignes éditoriales de leurs organes respectifs, et pour que nul n’oublie, rendre hommage à leurs pairs tués par la bêtise humaine dans l’exercice de leur métier de journaliste. Comme chaque année, les journalistes et correspondants de presse de Béjaïa se rencontrent mais ne se concertent jamais sur leur devenir et le devenir du métier qu’ils exercent. Une profession qui est loin d’être une sinécure. Cela d’autant plus que les journalistes et correspondants de presse font face à mille et une péripéties dans l’exercice de leur profession.

D. S.

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