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Boumerdès L'ANP encercle plusieurs zones de maquis : Un terroriste de l'ex-gspc arrêté

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De nombreux convois militaires avaient quitté, dans l'après-midi d'avant-hier mardi, leur cantonnement proche de Boumerdès, en direction de l'Est de la même wilaya.

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Selon certaines sources, les détachements locaux de l’ANP y projettent un énième ratissage des coins suspects de cette partie Ouest de la Kabylie maritime, notamment celle située entre Cap Djinet et Souanine, et ce, à la suite de l’arrestation, la veille, d’un membre de soutien aux groupuscules armés. Non identifié en pareille circonstance, ce suspect directement lié à l’ancienne faction locale du gspc a été démasqué puis arrêté par des agents secrets de l’ANP, dans la contrée précitée. Alors que la police judiciaire locale entreprend, à présent, l’interpellation de ses acolytes, originaires des localités environnantes, a-t-on signalé les patrouilles militaires exploitent les indications du même captif pour le repérage d’autres tanières des hordes sanguinaires. Accentuant toujours leur pression sur les maquis de Ghzerwal, englobant les massifs de Sidi Daoud, Ouled Aissa et Baghlia, et sur les monts avoisinants de Sidi Ali Bounab, les forces locales de l’ANP y avaient déjà aménagé ces derniers mois, d’autres cantonnements dotés de base de vie, en plus de l’installation de postes d’observation en nombre suffisant dans des endroits stratégiques. Mais les ratissages des fiefs de l’ex gspc en question ne doivent aucunement s’arrêter, surtout s’ils sont guidés par des repentis, des terroristes ou autres relais islamistes capturés. D’autant que l’harcèlement des résidus de ces hordes sanguinaires finira, tôt ou tard, par les avoir morts ou vifs, après l’empêchement de leur mobilité. Intervenant, il y a quelques semaines, au piémont d’Ath Ouarzedine et aux alentours d’Ouled Aissa, dans les zones sensibles susmentionnées, les patrouilles de l’armée régulière avaient neutralisé au total, pas moins de quatre terroristes. Et cet engagement s’était ajouté juste après, par deux fois, à la démolition de refuges de l’ex gspc, dont certains servaient aussi d’entrepôts d’engins meurtriers, au désamorçage de heb heb et de dizaines d’autres bombes artisanales, en plus de la récupération d’autres objets non moins importants. Il va sans dire que cette information a été avant hier mardi, communiquée par le ministre de la Défense nationale, qui citait, en même temps, un autre engagement à Jijel : «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des éléments de la gendarmerie nationale ont arrêté le 27 juin 2016, un terroriste à Jijel, tandis qu’un détachement de l’ANP a arrêté un élément de soutien aux groupes terroristes de Boumerdès /1R.M». La citation de ces deux régions ensemble, encore qu’elles soient éloignées l’une de l’autre, ne semble point fortuite, puisque les services de sécurité ont, eux-mêmes, su que la plupart des terroristes ayant écumé ladite zone du Nord constantinois, ces dernières années, sont originaires de Boumerdès. Les forces de l’ANP traquent toujours jusqu’à ses derniers retranchements toute horde terroriste, sur la base de renseignements précis, notamment en cette période de fin de Ramadhan, où les consignes de renforcement de la vigilance sont sans cesse réitérées.

Salim Haddou

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