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Les cadres du parti multiplient les sorties à travers les villages : Le FFS s’est déjà mis sur 2017

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La section FFS de Souama, à Mekla, a organisé, mardi dernier à la nouvelle maison de jeunes de cette même localité, une conférence-débat sous le thème «La vision du FFS sur le développement local».

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Cette rencontre, à laquelle ont été invités la société civile, le comité de village et les associations, a été animée par le P/APW, M. Kalèche Mohamed, le secrétaire fédéral du FFS, Bouaziz Farid, et le sénateur, Moussa Tamadartaza. Il est à souligner, tout de même, que les jeunes du village ont brillé par leur absence. Cela dit Bouaziz, lors de sa prise de parole, a déclaré que, «le pouvoir a réussi à discréditer la politique et les politiques», tout en ajoutant que le développement en Kabylie s’est fait «par les citoyens, et non par l’Etat». Le deuxième intervenant, M. Tamadartaza, a affirmé que «la crise en Algérie est multidimensionnelle, à savoir sociale, politique et économique, et aucun développement ne sera possible sans l’Etat de droits et la démocratie participative». Quant au P/APW, il a évoqué les projets structurants bloqués et les efforts qu’a fourni le FFS pour les débloquer. Et d’ajouter, «la wilaya veut mettre fin aux droits arrachés par les élus FFS». Il a également indiqué les chapitres 914, 930 et 979 concernant respectivement les aides aux associations, aux fêtes et à la commune. Notons que tous les conférenciers ont insisté sur le fait que le changement doit être pacifique, et que les marches qu’a initiées le FFS, dans les années précédentes, n’ont abouti à rien. Par ailleurs, sur une question posée par un citoyen sur la «menace du Mak», le sénateur a répondu qu’elle réside dans l’instrumentalisation du Mak et non dans le mouvement en soi. Cependant, le président du comité de village de Souama, M. Sadji Meziane, a parlé de la crise en Algérie en la qualifiant de «crise morale», tout en soulignant que «les partis politiques sont devenus des coquilles vides, mais à part les universités d’été ils ne respectent pas les réunions statutaires et ne forment plus le militant». Le changement, selon lui, doit se faire au niveau de la base. Il a, d’ailleurs, expliqué en sa qualité de juriste, que ce ne sont pas les lois qui posent problème en Algérie mais leur application. L’assistance a, de son côté parlé d’une de campagne électorale anticipée pour le FFS.

La veille c’était à Iferhounène…

La section du front des forces socialistes d’Iferhounène a organisé lundi dernier, en soirée, une conférence thématique sur l’importance de la communication pour la mobilisation du citoyen et la gestion participative. A cet effet, M. Ladaouri Ramdane, président de la commission Agriculture à l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été invité pour développer ce thème. Devant un parterre nombreux, composé essentiellement de militants et de sympathisants du FFS, le premier secrétaire de la section, M. Cherif Azouaou commensera par rappeller les idéaux du parti pour une Algérie plurielle, démocratique et sociale. Pour sa part, M. Ladaouri entamera sa communication par un retour sur l’historique de la création du parti et les raisons d celle-ci, et sur les objectifs et le projet de société soutenu au sein du FFS. Entrant dans le vif du sujet, il soulignera l’importance qu’accordait Si El Hocine à la communication et au dialogue pour régler tous les différends. Et c’est par cet angle qu’il attaquera son sujet. «Un parti, ou une institution, qui privilégie la communication, réussit souvent à mobiliser et à faire adhérer la population à son projet. C’est en ce sens que notre parti fait du mieux qu’il peut pour communiquer dans la transparence et sans aucune ambiguïté. C’est de cette manière que nous pouvons réussir à intéresser les Algériens et les Algériennes et à les faire adhérer à notre projet de société comme a toujours su le faire Si El Hocine». Le conférencier abordera ensuite le volet de la gestion participative : «La communication et la gestion participative, avec tous les acteurs de la société sans exclusion, est sans nul doute la meilleure manière de réussir une Algérie libre et démocratique», affirmera l’orateur qui n’a pas raté cette occasion pour revenir sur le consensus national qui tient tant à cœur le parti du FFS. «La communication pour mobiliser et faire participer la population dans les affaires de l’Algérie, c’est en un mot créer un consensus national», conclura le conférencier. A souligner qu’un débat riche et animé a suivi la conférence, jusque tard dans la nuit.

Kamela Haddoum et Hocine T.

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