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Azazga : Grève et sit-in à l’EPSP

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Une cinquantaine de membres de la section syndicale Snapap de l’EPSP d’Azazga a organisé un sit-in, avant-hier en matinée. Ainsi, tout en assurant les urgences, les gros soins et la maternité et dans le but de rejeter le projet de suppression de l’ordonnance n° 13.97 du 31 mai 1997 portant sur la retraite, les travailleurs attachés au Snapap dans huit polycliniques, dont celles de Bouzeguène et Illoula, ont fait une grève de deux heures qui, selon eux, n’est qu’un premier pas pour préserver et défendre ce qui est un acquis de plusieurs années de combat. La loi n° 13. 97 dit que le travailleur a le droit de partir en retraite après 32 ans de travail sans condition d’âge ou dès l’âge de 50 ans après 20 ans de travail. Son annulation veut dire que l’algérien n’a droit de partir en retraite qu’après l’âge de 60 ans. «Le projet de la suppression de cette loi porte atteinte aux droits des travailleurs algériens. On doit veiller sur la préservation de ce qu’a pu avoir l’ancien syndicat. Comment accepter une loi sans consulter la base ouvrière, qui est directement concernée. Nous demandons à ce que ce projet soit réétudié avant de le mettre en application pour le bien du travailleur et du rendement», dira Moula Boubekeur, secrétaire général du bureau Snapap d’EPSP Azazga. «Les besoins du travailleur de 1997 sont ceux de celui de 2016, si ce n’est plus, car les temps ont changé et les travailleurs subissent de plus en plus de pression. Ils ne peuvent pas travailler jusqu’à un âge avancé. Ainsi, notre mouvement d’aujourd’hui n’est qu’un début d’un programme de protestation afin de ne pas applaudir la modification et la suppression de toute loi positive pour le fonctionnaire algérien», ajoute Hamouchi rabah, chargé de l’information au bureau. «Les conditions de travail peuvent être pénibles pour l’homme comme pour la femme qui ne peuvent donner un bon rendement à l’âge de 60 ans. On n’a ni la capacité ni la patience, surtout quand il s’agit de la santé où on n’a pas le droit à l’erreur», affirme Mme Aliane, chargée de la femme travailleuse au Snapap d’Azazga. «Personne ne se réjouit de la grève. Néanmoins, je suis rassuré que le mouvement s’est produit sans grand impact sur le citoyen», conclut docteur Mellak, premier responsable de l’établissement.

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Fatima Ameziane

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