En bref

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Attentat de Nice

Une cinquième victime algérienne identifiée

Une cinquième victime algérienne de l’attentat terroriste de Nice (France) a été identifiée alors qu’un jeune garçon algérien a été gravement blessé dans cette attaque, a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Nous avons le regret de confirmer le décès de Mme Myriam Bellazouz, citoyenne algérienne née à Nice le 07 décembre 1986, exerçant en qualité d’avocate, portée disparue suite à l’attentat terroriste de Nice », a indiqué Abdelaziz Benali Cherif dans une déclaration à l’APS. Selon les informations recueillies auprès du cabinet du maire de Nice, le corps de la défunte « a été formellement identifié. Sa famille à Alger a été informée et ses obsèques devraient avoir lieu à Nice », a précisé le porte-parole. Le décès de Myriam Bellazouz « porte à cinq le nombre des victimes algériennes de l’acte terroriste innommable commis à Nice le 14 juillet dernier », a-t-il ajouté Par ailleurs, « un jeune enfant algérien âgé de 04 ans et demi, gravement blessé se trouve actuellement en situation assez critique au niveau du service de réanimation d’un hôpital de Nice », a encore indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Crânes de Chouhada détenus en France

Avancée dans la procédure de récupération

Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya d’Oran, le ministre a souligné qu' »un progrès est relevé dans la procédure de récupération de crânes de chouhada pour les inhumer en Algérie, terre des héros », indiquant que ce dossier est pris en charge par le ministère des Moudjahidine en coordination avec le ministère des Affaires étrangères à travers le contact permanent avec l’ambassade d’Algérie en France. Des réunions communes se tiennent à cet effet avec la partie française, a ajouté M. Zitouni, signalant la constitution de comités mixtes algéro-français pour accélérer l’opération de rapatriement des crânes de combattants tombés au champ d’honneur au début de l’époque de colonisation. Le ministre a, au passage, exprimé son étonnement du fait « qu’un pays comme la France qui prétend la Démocratie et les droits de l’Homme puisse conserver des crânes coupés avec barbarie et sauvagerie par le colonisateur français, acte que seul le terrorisme peut perpétrer, dans les musées pour les présenter aux visiteurs ». M. Zitouni a déploré cette situation qualifiant ce qu’a commis la France coloniale « d’image ignoble » dans l’histoire de l’humanité.

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