Les corps communs et les OP menacent

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Les corps communs et les ouvriers professionnels du secteur de l’éducation nationale menacent d’entamer une action de protestation, à la prochaine rentrée scolaire. Celle-ci risque ainsi d’être bien agitée suite aux menaces lancées par plusieurs organisations syndicales du secteur de l’éducation qui protestent contre la non-prise en charge de leurs revendications. De son côté le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) a décidé de renouer avec la protestation pour pousser le département de la tutelle à honorer ses engagements. Cette décision a été prise à l’issue de l’université d’été organisée par ledit syndicat, les 18, 19, 20, 21 juillet, à Annaba, sous le slogan «Nous sommes tous mobilisés pour réussir notre action de protestation, durant la prochaine rentrée sociale pour défendre nos acquis». Les corps communs et les OP dénoncent leur exclusion de la prise de décision au niveau du ministère de l’Education et du gouvernement. «Nous appelons le ministère de tutelle à assumer ses engagements, à traiter positivement les revendications soulevées par notre syndicat et faire participer le partenaire social dans la prise des décisions», lit-on dans le communiqué rendu public par le SNCCOPEN. Ce syndicat dit déplorer également l’annulation de la retraite anticipée, décidée par le gouvernement lors de la dernière tripartite et qui rentrera en vigueur dès le mois de janvier prochain. «Ce nouveau système de retraite et injuste et porte atteinte aux acquis des travailleurs», a regretté le syndicat. Pour ce qui des autres revendications mises en avant par cette catégorie de travailleurs, figure l’intégration «réelle» des laborantins dans le corps éducatif, pour qu’ils puissent bénéficier de toutes les primes, à savoir celle de la documentation et celle du rendement qui doit être à 40% au lieu de 30%, et ce, avec un effet rétroactif depuis 2008. Ils réclament aussi l’annulation des articles 19 et 22 du code de la fonction publique et l’attribution de la prime de zone.

Samira Saïdj

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