Les communaux ne comptent pas lâcher du lest

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Les communaux n’abdiquent pas. En effet, ils ont achevé leur mouvement de grève, hier, en organisant plusieurs marches vers les sièges des wilayas pour porter haut et fort leurs revendications. «Au troisième jour de notre mouvement de grève, nous avons organisé plusieurs marches et rassemblements devant les sièges des wilayas pour se faire entendre», a affirmé hier, Kamel Bahat, président de la fédération nationale du secteur des communes (FNSC) affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Pour ce qui est du mouvement de grève des communaux, l’interlocuteur a estimé qu’il a été suivi à 75% au niveau national, sachant que les wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa ont enregistré un taux de participation qui est de 100%. À travers cette unième action de protestation, les communaux dénoncent le licenciement abusif exercé par les responsables des APC. «Plusieurs travailleurs ont été licenciés sans aucun motif valable», a martelé M. Bahat. Ce dernier a assuré que ses collègues continueront leur chemin de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. «Le conseil national de notre syndicat tiendra une réunion, dans les prochains jours, pour évaluer la situation actuelle des communaux et décider des actions à prendre dans l’avenir», a-t-il fait savoir. Cette entité syndicale met en avant plusieurs revendications socioprofessionnelles. Il s’agit de la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes et l’intégration des contractuels. Elle appelle aussi à l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes, la réduction de l’IRG, la révision des primes en vue d’une augmentation à 2 000 DA de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA, et l’application de l’indemnité des agents de l’état civil avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008.

Samira Saïdj

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