« Sans formation professionnelle, l’État ne peut pas assurer un développement économique durable », a déclaré hier matin, la wali de Boumerdès, Mme Nouria Yamina Zerhouni, lors de l’ouverture officielle de la rentrée de la formation professionnelle à l’I.N.S.F.P Abdelhak Benhamouda de l’ex-Rocher Noir. Rappelant les directives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans ce domaine précis, ce haut commis de l’État tiendra à valoriser, dans son allocution, les efforts fournis par les responsables du secteur de tutelle pour garantir l’adéquation entre les branches de formation, tant au niveau des CFPA que dans les instituts supérieurs de formation et les exigences du monde du travail. Entouré de ses principaux adjoints, le directeur de la formation professionnelle de Boumerdès, M. Saadna, présentera, à l’aide d’une vidéo, les différentes infrastructures de son secteur au nombre d’une trentaine, en donnant notamment des éclaircissements sur la nouvelle carte pédagogique. »Notre objectif est de créer à moyen terme un CFPA dans chaque commune de la wilaya, en tenant compte des ressources naturelles de chaque circonscription », a-t-il souligné en précisant qu’une telle stratégie est déjà partiellement appliquée depuis quelques années, avec comme exemples vivants les centres de formation professionnelle en matière halieutique et aquatique dans les villes côtières de Zemmouri et Dellys, ou ceux assurant une formation en agriculture du côté de Bordj Ménaïel, Sidi Daoud et Ouled Aïssa. Tant à Boumerdès, où le nombre des nouveaux apprenants reconduits avoisine, lors de cette rentrée en première session, les 16 mille, qu’au niveau d’autres départements du pays, la vocation de telles infrastructures est de participer en tant que facteur déterminant au dynamisme des opérateurs économiques, lesquels ne négligent aucun créneau pour garantir un développement durable du pays. «Notre wilaya avait dans ce cadre mis en application pas moins de 24 conventions spécifiques durant le premier semestre 2016», notera le premier responsable du secteur susmentionné en précisant encore que plusieurs autres conventions sont prévues durant l’année 2016 – 2017, pour la formation de techniciens ou manutentionnaires avec le ministère de la Défense nationale, les entreprises portuaires, Algérie télécom et d’autres entreprises de construction immobilière. Notons, enfin, que ce secteur disposant de 539 formateurs pour plus de 11 000 apprenants ou stagiaires, tant externes qu’en résidanat, avait organisé des caravanes de proximité pour sensibiliser, notamment en zone semi-rurale, les jeunes recalés des examens à s’inscrire dans ces centres de formation, selon leur niveau d’instruction et leurs vœux.
Salim Haddou