Des entrepreneurs cadenassent l’entrée

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Le mouvement de protestation du collectif des entreprises chargées de la réalisation d’un programme de logements et VRD de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Tizi-Ouzou, a été poursuivi encore hier pour la deuxième journée de suite.

Hier, les entrepreneurs sont passés à la vitesse supérieure. Ces derniers ont cadenassé l’entrée du département administratif de l’office, sans pour autant bloquer l’activité au sein de cet organisme. Le personnel de l’OPGI a pu rejoindre comme d’habitude leurs postes de travail sans être inquiéter. Ceci dit, pour leur mouvement, ils étaient à chaque fois contraints de prendre la sortie secondaire du bâtiment. Pour rappel, les entrepreneurs revendiquent le départ du directeur de l’OPGI et dénoncent la résiliation de leurs contrats sans prise en compte du contexte national global, à savoir la conjoncture économique difficile et la hausse des prix de matériaux de construction. En outre, les entrepreneurs ont dénoncé le non-payement des entreprises depuis le 28 juillet dernier. De son côté le directeur de l’OPGI, qualifiant l’action d’ «infondée» (voir notre édition davant-hier), a parlé d’entreprises défaillantes qui n’ont pas pu honorer leurs engagements. Il a précisé que des projets qui datent de 2009 n’ont pas encore été achevés. Une situation face à laquelle il fallait réagir, selon lui. Ce dernier a toutefois invité les plaignants «à saisir la justice», s’ils pensent avoir un quelconque droit. Il est à noter que les protestataires indiquent que leur sit-in devant l’office sera maintenu jusqu’à satisfaction de leurs revendications. A noter qu’au-delà de 16 heures, le bâtiment a rouvert ses portes le plus normalement après le départ des manifestants.

Kamela Haddoum.

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