Grève partielle des étudiants

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L’université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira a été encore une fois, touchée hier par une grève des étudiants. Cette action initiée par la section locale de la ligue nationale des étudiants algériens (LNEA) a paralysé la majorité des départements et des facultés. Les membres de cette organisation ont soulevé une plateforme de revendications de pas moins de 30 points, relative aux volets pédagogiques et sociaux. Dans ce document, ils dénoncent «la sourde oreille de l’administration de l’université qui refuse même de recevoir les représentants des étudiants». Pour ce qui est du volet pédagogique, les rédacteurs de cette plateforme ont mis l’accent sur «les conditions anarchiques dans lesquelles s’est déroulée la rentrée universitaire 2016-2017 ainsi que le retard qu’enregistrent les opérations de délibération et d’orientations, mais aussi les cours et les TD». Ils réclament aussi «la garantie d’un accès automatique de l’ensemble des étudiants en fin de cycle licence à la première année Master, ainsi que l’ouverture des écoles doctorales dans l’ensemble des départements et des facultés». Ils revendiquent, par ailleurs, «le manque flagrant dans l’encadrement pédagogique, des salles de cours et ouvrages de référence, ainsi que l’absence de transparence dans l’attribution des bourses d’études à l’étranger pour les étudiants», lit-on dans le même document. Et pour ce qui est du volet social, les grévistes ont réclamé dans la même plateforme, «l’amélioration des conditions de prise en charge des étudiants au niveau des résidences universitaires mais aussi le renforcement des moyens de transport, l’attribution des chambres au profit des étudiants inscrits en Master, le manque de sécurité et la détérioration des prestations au sein des restaurants universitaires». Les grévistes menacent de «revenir à la charge, en déclenchant une grève illimitée dès la fin du mois si l’administration ne répond pas favorablement à leurs doléances légitimes». Cependant, un bon nombre d’étudiants, notamment ceux des facultés des lettres et langues, sciences économiques et des instituts de technologie et de sport, n’ont pas répondu favorablement à l’appel à la grève de la LNEA.

Oussama Khitouche.

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