à l'initiative des enseignants du lycée Ouddak Arab de Chemini, un mouvement de grève a été enclenché depuis deux semaines.
Invoquant initialement des revendications d’ordre pédagogique et en premier lieu la lenteur des travaux du chantier afférent aux nouveaux blocs d’enseignement au même titre que de l’indisponibilité de l’équipement et de la réhabilitation des sanitaires ou de l’indisponibilité fréquente du chef de l’établissement durant les heures de travail, les grévistes réclament désormais le départ du directeur qu’ils accusent d’être derrière les déboires de leur lycée. Les professeurs, qui ont pris attache avec notre journal, dénoncent les agissements du directeur du lycée, accusé de prendre des décisions sans passer par les conseils de classes et sans consulter le personnel pédagogique tout en pointant du doigt son impéritie à instaurer une bonne ambiance de travail. «La décision de recourir au débrayage pour faire entendre leur voix n’est pas fortuite d’autant plus que ledit établissement scolaire est en phase de devenir un lieu d’anarchie par excellence», avoue sans ambages un enseignant gréviste. Une commission d’enquête dépêchée par le premier responsable du secteur de l’éducation au niveau de la wilaya s’est rendue au lycée Ouddak Arab ce dimanche 23 octobre afin de trouver une solution à ce débrayage qui n’a que trop duré. Cependant, les professeurs tiennent mordicus au départ du proviseur du lycée. Par ailleurs, le SG de l’éducation de Bgayet, Bezza Benmansour a signifié aux enseignants grévistes de mettre l’intérêt des élèves au-dessus de toute considération les élèves et en les appelant à ne pas prendre en otage tout en leur promettant que la commission prendra la décision qu’il faut au moment opportun. Après avoir expliqué les revendications initiales des enseignants et donné l’esquisse des mesures envisagées dans le cas où leurs revendications ne seraient pas assouvies, les membres de la commission dépêchée ont promis de dénouer la situation dans les plus brefs délais.
Bachir Djaider