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Grève de l’intersyndicale : Diversement suivie

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L’intersyndicale autonome de la fonction publique, regroupant 13 syndicats, a poursuivi, hier, son mouvement de protestation, qualifié d’«historique», pour la deuxième journée consécutive.

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Selon les animateurs de ce débrayage, la deuxième journée a connu la même mobilisation enregistrée au premier jour de cette action. «Plusieurs travailleurs de différents secteurs de la fonction publique ont adhéré à ce mouvement de grève qui a été très bien suivi», a signifié le secrétaire général du conseil des lycées d’Algérie (CLA). Le mot d’ordre de grève a été suivi différemment d’un secteur à un autre. Le taux de suivi du débrayage dans ce secteur a été hier, de 75,30%, selon les données fournies par la cellule de suivi de la grève. Le secteur de la santé a aussi été touché par le mouvement du syndicat des praticiens de la santé publique. Le taux de suivi est le même que celui enregistré au premier jour, soit 74%. Le secteur de la formation professionnelle a été affecté avec un taux de suivi de la grève de 52%. Les vétérinaires ont répondu à l’appel à 85,5%. Pour l’administration, les fonctionnaires des APC ont suivi le mouvement à 75%, ceux de l’enseignement supérieur à 35% et ceux des fonctionnaires de la santé à 65%. «Le mouvement a été une réussite historique en dépit de la politique d’intimidation et de menaces auxquelles les grévistes ont fait face», a dénoncé l’intersyndicale. Pour le ministère de l’Éducation nationale, le taux de suivi de la grève à laquelle ont appelé les syndicats autonomes a atteint 19% parmi les enseignants. Dans une déclaration à l’APS, Mme Nouria Benghebrit a précisé que «le taux de suivi de la grève a atteint 19% parmi les enseignants», indiquant dans ce sens que ce taux est inférieur à celui enregistré au premier jour de la grève observée par les enseignants la semaine dernière, soit 21%. La ministre avait déclaré dimanche dernier, que les enseignants grévistes subiront des ponctions sur leurs salaires, estimant que «cette mesure est légale». Elle avait également affirmé que «le partenaire social connaît les lois de la République, notamment concernant les grèves, faisant allusion aux ponctions sur les salaires».

L.O.Challal

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