L’université à nouveau paralysée

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En signe de protestation contre la « dégradation de leurs conditions socio-pédagogiques », le bureau local de la ligue nationale des étudiants algériens (LNEA) a enclenché un mouvement de grève qui a paralysé l’université Akli Mohand Oulhadj. En effet, aucun étudiant n’a pu assister au cours depuis la matinée d’hier, et ce, en raison de la fermeture de toutes les classes et les amphithéâtres, ainsi que de l’administration de l’université. « Nous avons tout fermé ! Nous avons entamé un mouvement de grève de trois jours pour exiger la satisfaction de nos revendications », a expliqué M. Abdelmoumen, membre du bureau local de la LNEA. D’après leur plateforme de revendications, placardée au niveau de tous les départements de l’université les membres de l’organisation tiennent, particulièrement, à dénoncer le retard dans le traitement des thèses de Master et l’ajournement des opérations de délibération et d’orientations. Ils s’inquiètent, par ailleurs, de l’entame très tardive de la nouvelle année universitaire en cours. Les étudiants déplorent aussi «la dégradation des œuvres universitaires (restauration et transport)». Ils appellent également à la garantie d’un accès direct de l’ensemble des étudiants en fin de cycle licence à la première année Master, ainsi qu’à une ouverture des écoles doctorales dans l’ensemble des départements. Ils se plaignent, par ailleurs, d’un manque incontestable dans l’encadrement pédagogique, de salles de cours, d’ouvrages de référence, ainsi que de l’absence de transparence dans l’attribution des bourses d’études à l’étranger pour les étudiants». « Nous aspirons à l’amélioration de nos conditions d’études, nous manquons de toutes les commodités nécessaires, tel que le transport, et déplorons la mauvaise restauration  » s’est plaint Sid Ali, un étudiant de la faculté des lettres et des langues.

Aziz Cheboub

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