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Boumerdès : Plus de peur que de mal

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Pas moins de 390 hectares entre forêts, broussailles et herbes sèches ont été ravagés par les flammes dans la région de Boumerdès. En effet, plusieurs départs de feu ont été enregistrés, dans la journée d’avant-hier, au niveau d’une dizaine de localités, où la température avait atteint les 36°C. Théâtre de plusieurs importants incendies, renforcés par un vent fort pendant plusieurs heures, entre lundi et mardi, les localités de Thenia, Tidjelabine et El Kerma (ex-Figuier) ont, à elles seules, enregistré 240 hectares partis en fumés. Au niveau de Thenia, située à 10 kms à l’Est du chef-lieu de wilaya, le feu a surtout ravagé des plantations d’oliviers et de figuiers dans les piémonts de Merchicha et Ouled Salah. Ce fut donc une nuit de peur pour les habitants, presque identique à celle du Ramadan dernier au cours de laquelle l’incendie y avait occasionné plusieurs blessés en plus de plantations et de nombreuses maisons endommagées. L’on signale aussi l’admission de plusieurs personnes asthmatiques ou cardiopathes au pavillon des urgences, dans la nuit de lundi à mardi derniers. Elles sont ressorties du centre hospitalier après avoir reçu les soins appropriés. «Dieu merci, il y a eu plus de peur que de mal», ne cesseront de répéter, au cours de cette nuit, les ex-Ménervillois. Pas moins de 34 camions-citernes de la Protection civile, dont six de l’unité de Hamiz et quatre de Bouira, en plus de 180 agents et 21 officiers de l’organisme de sécurité citée, ont été mobilisés pour venir à bout de ces feux, ayant parcouru également d’autres hectares dans les communes avoisinantes de Beni Amrane, Keddara, Bouzegza et Khemis El Khechna. Au Sud-est de la wilaya, qui englobe Souk El Had, Ait Amrane et Ammal, où plus de 3 000 oliviers et des dizaines d’arbres fruitiers furent ravagés l’été dernier, les propriétaires terriens attendent leurs indemnisations, a-t-on signalé. L’on est donc tenu de renforcer davantage les mesures de précaution pour éviter ces catastrophes naturelles, qui menacent la vie humaine, causent d’énormes pertes financières et portent atteinte à l’écosystème.

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Salim Haddou

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