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Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : Randonnée pédestre au féminin à Melbou

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Décrétée par l’ONU en 1999, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée chaque 25 novembre, a été l’occasion, encore une fois cette année, pour la gent féminine de faire entendre sa voix.

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Cette date correspond au jour de l’assassinat, en 1960, des trois sœurs Mirabal qui se faisaient appeler Mariposas, papillons en espagnol. Elles étaient de farouches opposantes au dictateur Rafael Trujillo qui aurait ordonné, par la suite, leur assassinat. En Algérie, si à Oran, l’association AFEPEC a organisé sa dixième édition de la Campagne contre les violences faites aux femmes avec l’objectif de réussir la levée des réserves à la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes, à Béjaïa, c’est l’association écologique Assirem Gouraya qui a convié les femmes à participer à des activités de plein air. C’est le village de Taremant, relevant de la commune de Melbou, qui a été choisi pour la circonstance. La journée a été célébrée par l’organisation d’une randonnée sur un parcours de trois kilomètres au profit d’une trentaine de femmes. «Ceci rentre dans le cadre de la solidarité que nous témoignons aux femmes et à l’encouragement pour la pratique des sports en pleine nature», dira Amar Rabhi, président de l’association organisatrice. Pour le bureau de l’association, les causes de la prolifération des actes de violence à l’égard des femmes viennent du développement effréné vers une tendance matérialiste qui a porté préjudice au statut de la femme, puisqu’elle était contrainte de subvenir à ses propres besoins en s’insérant dans la vie moderne qui a ses avantages et ses inconvénients. C’est ce nouveau statut qui a créé ce climat d’hostilité entre hommes et femmes, puisque cette femme s’imposait dans de nombreux domaines face à l’homme. Certains comportements négatifs de la femme sont aussi responsables de la naissance de cette violence. La culture ancestrale a assuré à la femme une réelle participation dans la vie quotidienne et lui a donné une place prépondérante dans sa participation entière au développement économique, puisqu’elle était une artisane, une paysanne et une source de valeurs culturelles sûres. Dans notre Kabylie natale, la Femme est désignée sous le vocable de «tigajdit talemast n wexxam» ou pilier central de la maison. Les sports de la nature ont démontré, encore une fois, qu’ils peuvent contribuer à permettre une décompression au profit d’une frange quelconque de la société. D’ailleurs, les adhérentes de l’association ont préféré faire du sport, par cette randonnée, pour marquer cette Journée internationale de leur sceau particulier.

A Gana

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