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Université Akli Mohand Oulhadj : Un autre arrêt à la faculté des sciences humaines

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Les étudiants en histoire de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, sont en grève depuis hier. Ils dénoncent «la politique de la sourde oreille» menée par les responsables de leur département devant leurs revendications qu’ils jugent «légitimes». En effet, tôt dans la matinée d’hier, tous les amphithéâtres, ainsi que l’accès aux différentes classes et administrations étaient fermés par une trentaine d’étudiants. D’après les étudiants grévistes, leur objectif est de «dénoncer la décision du conseil scientifique ayant abrogé le stage pratique, pourtant inclus dans leur cursus universitaire». Ils estiment que cette décision est «inopportune», voire «inadmissible», car les étudiants ont déjà effectué toutes les démarches nécessaires auprès des établissements où leurs stages devaient avoir lieu. Selon les protestataires, cette décision doit être «reléguée», et «le droit d’entamer son stage pratique doit être accordé à tout étudiant dans les plus brefs délais», au risque de voir le mouvement de grève perdurer. «Après tant d’efforts, j’ai enfin pu trouver un établissement où je devais effectuer mon stage pratique. J’ai tout préparé pour entamer cette étape cruciale, et voilà que le conseil s’est résolu à la supprimer, c’est méprisant !», regrette Imad, un étudiant en histoire. Rien n’augure l’arrêt de cette protestation, car les étudiants grévistes sont déterminés à poursuivre leur action jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

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Aziz Chebou

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