Vers des actions plus radicales ?

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Le mouvement de grève enclenché par l’intersyndicale de la fonction publique ne s’essouffle pas.

Les 12 syndicats des différents secteurs de la fonction publique ont poursuivi, hier, leur troisième et dernier jour de grève, «avec la même mobilisation et la même énergie d’aller jusqu’au bout des revendications». L’intersyndicale de la fonction publique semble déterminée à pousser le gouvernement à revoir sa position concertant la reforme du système de la retraite. Hier encore, l’intersyndicale a réussi à maintenir intacte la mobilisation afin d’exiger le maintien de la retraite anticipée et la retraite sans conditions d’âge. Selon les organisateurs de cette action, le taux de suivi à ce débrayage est le même que celui enregistré au deuxième jour de la grève. Devant la non-satisfaction de ses revendications, l’intersyndicale compte durcir le ton. Pour ce faire, l’intersyndicale brandit la menace d’aller vers «des actions plus radicales, au cas où les pouvoirs publics ne répondent pas favorablement à nos doléances», a mis en garde le porte-parole du conseil des lycées d’Algérie (CLA). Cependant, les syndicats de différents secteurs de la fonction publique (éducation, santé publique, administration publique, formation professionnelle, et agriculture), comptent se réunir le 5 décembre prochain, pour évaluer le mouvement de grève et réfléchir à d’éventuelles actions plus radicales pour les prochains jours. Les syndicats ont de nouveau dénoncé «les atteintes aux libertés syndicales à travers les menaces et les répressions pratiquées à l’encontre des délégués syndicaux et des travailleurs grévistes, notamment lors du rassemblement de protestation tenu le 27 novembre dernier». Pour rappel, la plate-forme de revendications de l’intersyndicale de la fonction publique s’articule autour de l’annulation de la réforme des retraites et la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail. Ces formations syndicales exigent également la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des enseignants.

L O Challal

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