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DrAâ Ben Khedda énormément de visiteurs, peu d’acheteurs… : Affluence à la Foire du miel

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Organisée par l’association des apiculteurs professionnels du massif du Djurdjura depuis samedi dernier au niveau du centre culturel de Drâa Ben Khedda, la Foire du miel continue à drainer de nombreux visiteurs.

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En effet, de nombreuses familles, ainsi que beaucoup de jeunes, désireux de se lancer dans ce créneau, n’hésité pas à s’y rendre pour discuter et obtenir des conseils auprès des professionnels. Ces derniers sont plus d’une dizaine à tenir leurs stands. «C’est la première fois que Drâa Ben Khedda accueille une manifestation de ce genre. Une manifestation très enrichissante en tous points de vue. Cet événement est une occasion de rencontrer de vrais professionnels de l’apiculture, à qui nous avons demandé conseil afin de nous lancer dans cette filière», déclarent quelques jeunes venus de la commune de Tirmitine. De nombreuses familles ont également saisi cette occasion pour s’informer davantage sur, non seulement, les différentes qualités du miel, mais aussi sur les vertus de chacune d’elles. M. Amziane Hakim, l’un des exposants originaire du village Ighil Boulkadi, relevant de la commune de Sou El Tenine, abondera dans ce sens, tout en montrant ses différents produits. «Je tiens une pépinière apicole de production de miel, mais également d’essaims, de pollen et de gelé royale. Il est bon de savoir que chacune des qualités de miel correspond à des indications thérapeutiques. Par exemple, le miel produit à partir des fleurs d’eucalyptus est conseillé, notamment, pour le traitement de la bronchite, la diarrhée, la fatigue, la toux. Celui de la «carotte sauvage», est, par contre, utilisé pour les problèmes d’allaitement et des ballonnements. Et comme vous le voyez, j’ai sept sortes de miel», nous déclare notre interlocuteur. Cependant, malgré la disponibilité des produits, qui sont de très bonne qualité, nous avons remarqué que les visiteurs sont loin de s’arracher les différents pots de miel. «Si les prix sont ce qu’ils sont, ce n’est pas par hasard, car ils sont calculés à partir de toutes les dépenses que nous consentons pour arriver à produire du miel, et à tenir en vie quotidiennement nos ruches, tout en prenant en considération les conditions atmosphériques et les aléas qui conditionnent et influent sur la production. Donc, si nous avons à faire à une mauvaise année, il faut savoir que c’est notre pain qui est perdu», nous confie un autre apiculteur. M. Salem Touati, le président de ladite association se félicite de la tenue de cette foire au miel pour la première fois à Drâa Ben khedda, d’autant plus qu’elle ne cesse de connaitre, chaque jour, une affluence plus nombreuse. Celui-ci nous a également fait savoir qu’en dépit des prix affichés, les apiculteurs trouvent toujours des difficultés pour vivre aisément.

Essaid Mouas

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