Les agresseurs d’un jeune laborantin arrêtés

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Un jeune homme (D. Y.), âgé de 28 ans, travaillant dans un laboratoire de fabrication de médicaments à Alger et résidant au village de Bouaidel, dans la commune d’Iferhounène, a été agressé, dimanche soir vers 21h, par deux hommes. Les faits ont commencé lorsque le jeune laborantin a été pris en stop par un transporteur de voyageur qui était accompagné de son ami. Arrivant à sa destination, au lieu-dit Tikaâthine, D. Y. demanda au chauffeur de le déposer, «mais ce dernier aurait refusé, lui réppliquant qu’il allait au village Boumessaoud où il avait à faire», selon des témoignages concordants. Pressentant le danger, le jeune laborantin s’est mis à crier afin d’alerter l’attention, mais en vain. Arrivés alors à proximité du lieu-dit La Piscine, le chauffeur et son compagnon, qui étaient sous l’effet de l’alcool, avaient tabassé jusqu’à évanouissement le passager, en le dépossédant d’une somme d’argent de 20 millions de centimes et de son téléphone portable. Le prenant pour mort, ils le jetèrent au bas de la chaussée. Après quelques instants, la victime qui avait repris quelque peu connaissance et qui avait heureusement un second téléphone sur lui, a appelé un de ses proches en lui indiquant l’endroit où il se trouvait. Le jeune a été alors évacué, polytraumatisé, vers le service des urgences de l’EPS d’Iferhounène, avant d’être transféré vers le CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou «pour des examens approfondis», selon une source du service des urgences. D’ailleurs, «le médecin légiste aurait prescrit à la victime un arrêt de travail de 21 jours», apprend-on auprès des proches de la victime. Par la suite, une plainte a été déposée par le jeune homme en compagnie de son père auprès de la brigade de gendarmerie d’Iferhounène qui a ouvert une enquête, qui s’est soldée par l’arrestation, 48 heures après, des deux agresseurs. Ces derniers ont été présentés, jeudi dernier, près le procureur général du tribunal d’Aïn El Hammam et ils ont été écroués et placés sous mandat de dépôt dans la maison d’arrêt d’Azazga.

Madjid A.

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