Des citoyens d’Ighil Zougaghen bloquent la RN33

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Des habitants du village Ighil Zougaghen relevant de la commune de Haïzer, au nord de la wilaya de Bouira, sont montés au créneau, hier, en bloquant, à hauteur de leur village, pendant plusieurs heures, la RN33 reliant la wilaya de Bouira à celle de Tizi-Ouzou, via Tikjda.

À travers cette action de protestation, les villageois réclament la mise en service du réseau de distribution de gaz naturel dans leur localité. D’après les protestataires, les travaux de raccordement de ce village en gaz naturel ont été finalisés depuis le mois de novembre dernier, mais leurs foyers ne sont toujours pas alimentés de cette énergie. Ces derniers s’impatientent et réclament l’intervention rapide des autorités, surtout durant cette période de grand froid. «En principe, les autorités locales se sont engagées lors du lancement des travaux l’année dernière pour la mise en service du gaz avant l’arrivée de l’hiver. Aujourd’hui, et malgré la fin des travaux de transport et de distribution, le réseau n’est toujours pas mis en service. Nous nous sommes déplacés à plusieurs reprises à la direction de la SDC de Bouira pour avoir des explications sur ce problème, mais à chaque fois on nous donne que des fausses promesses», dira un villageois joint par téléphone. À noter pour la fin que les responsables locaux de la commune de Haïzer, à leurs têtes le P/APC, se sont déplacés sur les lieux de la protestation pour atténuer la situation. Selon les protestataires, le maire a assuré que les opérations de raccordement seront entamées dès le 10 janvier prochain. Le même responsable a expliqué cet arrêt par le «non-approvisionnement des services techniques de la SDC, de matériel nécessaire pour ce genre de travaux, à l’image des détendeurs». Selon le maire, «la SDC ne s’est pas approvisionnée en matériel nécessaire, en raison des exercices de comptabilité de fin d’année. Mais actuellement, les acquisitions ont été faites et la mise en service dans notre village sera lancée le 10 janvier prochain», assure notre interlocuteur.

Oussama Khitouche

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