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Akfadou Tension sur le gaz butane : Le calvaire de 2012 hante les esprits !

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Depuis la nuit du samedi à dimanche derniers, de fortes chutes de neige affectent les hauteurs de la vallée de la Soummam, notamment la rive gauche. La montagne de l’Akfadou a arboré son plus beau manteau blanc couvant ainsi la majeure partie des bourgades agrafées à son piémont. Pluie, grêle et même de la neige étaient au rendez-vous sur les régions culminantes à plus de 800 m d’altitude. Tombées durant un laps de temps, les mechtas se sont levées avec au menu de la pluie et de la neige pour les chanceux. Après un hiver anormalement doux cette année, le froid s’installe finalement au bonheur des enfants, mais aussi des agriculteurs. L’année 2017 augure d’une saison mieux que la précédente, où la sécheresse a fait des siennes. Un froid mordant pince les plus téméraires osant sortir hors de leurs maisons. La circulation automobile était légèrement perturbée dans la matinée d’hier dimanche, d’autant plus que les villageois ne s’attendaient pas à voir la poudreuse refaire surface. Situés sur les hauteurs de l’Akfadou, nombreux sont les villages de la daïra de Chemini qui sont souvent confrontés aux aléas climatiques, notamment en période hivernale, où dame nature arbore un tissu blanc qui ne fait pas que des heureux. Les quatre communes de ladite daïra (Chemini, Souk-Oufella, Tibane et Akfadou) sont souvent confrontées à un rude climat qui fait des siennes. Les prévisions annoncées samedi dernier dans un «Bulletin météo spécial» (BMS), ont pronostiqué des pluies accompagnées de grêle sur les wilayas côtières du Centre et de l’Est à partir d’hier après-midi. La température ressentie est descendue hier jusqu’à 5° Celsius sur les hauteurs de certains villages comme Imaghdacene, Ait Soula, Aourir… l’Ouarsenis. À la joie des populations locales s’est ajouté l’espoir des gens de la terre qui commençaient à désespérer de l’absence de précipitations. Ces premières chutes de neige n’ont pas beaucoup impacté la circulation automobile sur les principaux axes de la daïra de Chemini. Cependant, de crainte de voir le scénario catastrophique de 2012 se réitérer, où toute la région était réduite à l’enclavement total suite aux chutes de neige record, les villageois ont pris leurs précautions pour se prémunir contre d’éventuelles disettes de denrées alimentaires. C’est dans ce contexte qu’elles se sont rabattues sur les bonbonnes de gaz butane, en sus, le gaz de ville tarde à voir le jour. Le calvaire qu’a vécu la population locale en hiver 2012 est ancré dans les esprits, car l’énergie électrique s’est fait désirer après plus de trois jours, et où la bouteille de gaz butane était cédée à plus de 1000 dinars. C’est le scénario que redoutent le plus les ménages, ne sachant à quel saint se vouer dans de pareils cas.

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Bachir Djaider

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