Dans une requête transmise au wali de Tizi-Ouzou, Mohamed Bouderbali, les cinq comités des villages de Boudjima interpellent le premier magistrat de la wilaya à propos des «lieux de débauche et des pratiques illicites qui prolifèrent dans leur localité». Celles-ci ternissent l’image et la réputation de leur commune, soutiennent les rédacteurs de ladite requête. En effet, ces derniers relèvent : «Par cette requête, nous dénonçons la prolifération des bars clandestins et des lieux de débauche qui ont envahi notre localité, réputée jadis pour sa quiétude et sa sérénité». Et de préciser : «Ces bars mènent leurs activités dans l’illégalité totale. Le vice, la prostitution, le proxénétisme et le banditisme ont trouvé un terrain propice, au grand dam des villageois». Un peu plus loin, les rédacteurs ajoutent : «Ces lieux illégaux poussent comme des champignons, même à proximité des habitations, engendrant, de ce fait, un climat d’insécurité permanant». Pour terminer, les représentants des villageois rejettent ces pratiques «contraires à nos mœurs et à notre éducation», plaident-ils. A cet effet, les comités signataires sollicitent l’intervention du wali : «Toutes nos démarches et nos requêtes ont été vaines. Nous vous demandons monsieur le wali d’agir et de prendre toutes les mesures nécessaires en urgence, pour éradiquer ces lieux de perdition».
A. G.