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AKBOU Projet de la station d’épuration

Le contrat de l’entreprise portugaise résilié

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En visite d’inspection et de travail, dernièrement, dans la daïra d’Akbou, le wali de Béjaïa, Mohamed Hattab, qui a inspecté le projet de réalisation de la station d’épuration d’Akbou, a décidé de résilier le contrat du marché avec l’entreprise portugaise. Ceci après avoir constaté le retard flagrant enregistré dans la réalisation, a-t-on appris de la cellule de communication de la wilaya. «Le wali a instruit le directeur de l’hydraulique afin de confier la réalisation du reste des travaux à l’entreprise algérienne en place, qui doit renforcer son chantier en moyens humains et matériels, afin de rattraper le retard et livrer le projet», a indiqué notre source. L’Office national de l’assainissement (ONA) a déjà adressé, ajoute-t-on, plusieurs mises en demeures à ce groupement d’entreprises, mais sans résultat. Pour rappel, le coup d’envoi des travaux de ce projet, confié à un groupement algéro-portugais (SITEL/CONSTEL), a été donné en janvier 2015 par l’ex-ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, pour un délai de réalisation de 24 mois. Ce délai est consommé, alors que le taux d’avancement des travaux est à 47% seulement, a souligné notre source. Au lancement de ce projet, l’ex-ministre des Ressources en eau a annoncé que l’objectif de son département est «d’atteindre 0% de rejet en mer aux alentours de 2020». Implantée sur une superficie de 6 hectares sur la rive droite de l’oued Soummam, tout près de la zone d’activité Thaharacht, cette station d’épuration est destinée à épurer les eaux usées domestiques ou industrielles et les eaux pluviales, avant leur rejet dans le milieu naturel. Le but du traitement est de séparer l’eau des substances indésirables pour le milieu récepteur. «Ce projet va permettre la protection du milieu récepteur (Oued Soummam), la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH) et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, la réutilisation des eaux épurées, la valorisation des boues à des fins agricoles et enfin la création d’emploi», a affirmé la cellule de communication de la wilaya. A noter que la capacité de cette station d’épuration est de 100 000 équivalent-habitant, avec un volume d’eaux usées à traiter estimé à 16 000 m3/j. L’impact immédiat de ce projet sur le plan écologique est la protection de la nappe phréatique de la Soummam de la pollution. Sur la soixantaine d’unité installées dans la ZAC Taharacht, sur la rive de la Soummam, rares celles qui disposent d’une station d’épuration. Par ailleurs, ce projet permettra, sur le plan économique, la création d’une centaine de postes d’emploi, et d’une trentaine de postes permanents, lors de l’exploitation de cette station d’épuration.

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Boualem Slimani

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