«Rassemblement le 29 mars à Mascara»

Partager

Depuis le congrès tenu le 22 février dernier à Tizi-Rached, la permanence du mouvement national de la garde communale multiplie les actions.

Après le rassemblement du 7 mars dernier devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou, les animateurs du mouvement se sont à nouveau réunis jeudi dernier dans la même wilaya. M. Yahia Arab, porte-parole du mouvement, confirme : « Nous nous sommes réunis jeudi dernier à Tizi-Ouzou. En plus du compte-rendu fait autour du congrès, nous avons dénoncé une intox à notre sujet. Nous dénonçons énergiquement les comportements qui veulent nuire à notre mouvement. Je précise que depuis le 7 mars, notre mouvement n’a mené aucune action ni à Tizi-Ouzou ni ailleurs. C’est pour dire qu’il n’y a aucune arrestation dans notre mouvement. Concernant les personnes parachutées pour mener les discussions en notre nom, le 18 février, celles-ci ne représentent qu’elles mêmes. Hormis les noms communiqués aux autorités et à la presse juste après le congrès, personne d’autre ne nous représentera », s’insurge-t-il. à propos de cette dernière réunion, il ajoute que c’était un moment pour préparer le rassemblement du 29 mars à Masacara : « Ce sera le rassemblement de tous les gardes communaux et non pas seulement des membres de la permanence », souligne notre interlocuteur. Par ailleurs, M. Yahia Arab confie que c’est durant ce rassemblement que la tenue de la marche nationale sera arrêtée. « En plus des explications que nous allons donner au sujet de la plateforme des revendications déposée au niveau de la Présidence de la République le 23 février et du Premier ministre le 28 du même mois, nous fixerons la date de la marche nationale qui aura lieu avant le 15 avril prochain », explique-t-il. Et de poursuivre: « Nous avons une feuille de route. Personne ne sortira de ce cadre. Nous demanderons des réponses écrites aux revendications du mouvement aux hautes autorités du pays ». Pour M. Yahia Arab, s’il y des gens «malintentionnés qui voudraient saper le travail qu’ils mènent, la permanence issue du congrès ne peut être ébranlée dans ses luttes pacifiques jusqu’à l’aboutissement de ses revendications». « Nous défendrons notre dossier pacifiquement jusqu’au bout », conclut-il.

Amar Ouramdane

Partager