«Il faut organiser la filière textile»

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Le Secrétaire général de la Fédération des textiles et des cuirs (FTC), M. Amar Takjout, a souligné, hier à Alger, l’existence de plusieurs potentialités qui peuvent redonner de la vigueur à la filière textile.

«Le textile peut trouver une place prépondérante au sein de l’économie nationale, parce que fort pourvoyeur d’emplois et entretenant des liens avec d’autres secteurs économique, à l’exemple de ceux de l’agriculture et de l’élevage, en particulier», a affirmé M. Takjout, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Il a souligné la possibilité de remettre de l’ordre dans ce secteur : «Il y a énormément de potentialités pour organiser la filière textile et la rendre plus dynamique et porteuse de beaucoup de richesse pour l’économie nationale», a-t-il lancé. Le SG de ladite fédération a tenu à préciser que la relance de ce secteur est liée à plusieurs facteurs. Il s’agit, selon lui, de la redynamisation des activités des chambres de commerce, l’organisation en profondeur de l’économie, et la réactivation des unions professionnelles par secteur. «Il est nécessaire d’organiser la filière textile et de l’habillement par la création d’un syndicat entre les secteurs privé et public et l’encouragement de la formation», a plaidé, M. Takjout, avant d’ajouter : «L’organisation de cette filière ouvrera les portes à l’investissement». Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que la filature du méga projet textile de Relizane, réalisé en collaboration avec un partenaire turc, commencera à exporter pour 2 milliards de dollars de fil, chaque année. «L’usine de Relizane commencera à produire, vers la fin de cette année en cours, quelque 30 millions de mètres linéaires de tissu destiné à la confection de 12 millions de jeans/an», a-t-il dit. M. Takjout a indiqué, dans ce contexte, que ce complexe industriel «commencera à produire 12 millions d’articles de bonneterie. Dans une première phase, il emploiera 10 000 salariés», a-t-il estimé, précisant que ce chiffre sera porté à plus de 25 000 à fin 2018.

Samira Saïdj

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