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BOUIRA Visite du wali à travers les quartiers du chef-lieu : «Un responsable, il assume ou il quitte !»

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Le wali de Bouira, M. Mouloud Chérifi, a lancé jeudi dernier plusieurs nouveaux projets de développement au chef-lieu de la wilaya.

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Il s’agit de réaménagement urbaine, de nouveaux stades maticos, récemment inscrit par l’APC de Bouira sur les programmes PCD et budget communal 2017. La première étape a été effectuée au niveau d’ Ouled Bellil, située à quelques encablures de la ville de Bouira, où le wali a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement de l’accès d’une école primaire. Ce projet a nécessité une cagnotte de 9,9 millions de DA et sera finalisé dans un délai de 45 jours, selon la fiche technique présentée par le maire de Bouira. Sur place, le wali ordonnera l’installation de glissières de sécurité aux abords de la route et la plantation d’arbres. M. Chérifi rassurera du lancement prochain d’une étude pour la réalisation d’une nouvelle route qui reliera Ouled Bellil à la nouvelle-ville de Bouira, comme il annoncera le lacement d’une opération de prospection de terrain pour l’implantation d’une nouvelle école primaire. Au centre-ville de Bouira, le wali a inspecté les travaux de réaménagement du quartier des 33 logements. Ce projet vient tout juste d’être lancé par l’APC, avec un budget de 3,6 millions DA et un délai de réalisation de deux mois. À noter qu’au niveau de cette étape, le wali a été interpelé par des commerçants sur l’état de dégradation dont se trouve le marché de proximité. M. Chérifi qui visitera l’intérieur de ce marché s’est engagé à déléguer, dès cette semaine, une commission de wilaya et de la direction du commerce pour étudier les possibilités de son réaménagement et sa réouverture. Au quartier de la poste du centre-ville, M. Chérifi a lancé le projet de réaménagement avec une cagnotte de 3,6 millions de DA et un délai de réalisation de deux mois. M. Chérifi exigera toutefois au maire de revoir l’étude initiale qui n’inclut pas un lieu de stationnement pour les voitures. Le wali ordonnera, également, l’accélération des travaux d’aménagement du jardin du centre-ville, sis à proximité de ce quartier : «Vous avez un mois. Ce jardin doit être ouvert avant le mois de Ramadhan», a-t-il insisté. Au quartier des 104 logements, le wali a également lancé les travaux d’aménagement avec un montant de 2,1 millions de DA et un délai de deux mois. Le quartier des 140 logements a bénéficié d’un projet pour la réalisation de quatre stades maticos avec une cagnotte globale de 7,2 millions de DA et un délai de réalisation de deux mois. Par la suite, M. Chérifi s’est rendu vers le lotissement Amar Khoudj pour s’enquérir de l’état du réseau routier. En constatant l’état de délabrement avancé dont se trouvent les routes, M. Chérifi a ordonné le lancement d’une étude technique pour la prise en charge de ce cas. Lors d’un bref point de presse organisé à la fin de sa sortie, M. Chérifi a assuré que les nouveaux projets d’aménagement inscrits dans le cadre du PCD 2017, sont une mesure «d’exception face au manque d’aménagement et à la dégradation qui caractérisent certains quartiers du chef-lieu de la wilaya», a-t-il souligné.

École primaire Hamida Aïssa, le coup de gueule du wali

Auparavant, le wali a improvisé une visite à l’école primaire Hamida Aïssa afin de superviser les travaux d’extension en cours. En constatant l’état de dégradation et détérioration dont se trouvent les sanitaires de cet établissement, M. Chérifi n’a pas hésité à blâmer la directrice de l’établissement sur cette situation : «Vous ne pouvez même pas nettoyer les lieux ? Comment nos enfants pourront utiliser ces sanitaires dans un tel état ? J’ai beaucoup d’estime à votre métier mais franchement, vous m’avez déçu !» s’est-il désolé. Lors de son point de presse, le wali a qualifié cette situation de «laisser-aller et de mauvaise prise en charge des élèves (…) J’assure que des mesures fermes seront prises à l’encontre de tous les responsables de cette situation. Je n’accepterais jamais que nos enfants soient scolarisés dans de telles situations. Chaque responsable doit assumer sa tâche, ceux qui n’y peuvent pas, doivent quitter le poste de responsabilité», a-t-il déclaré.

Oussama Khitouche

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