Accueil National «C’est l’excès d’impôts qui engendre l’informel»

Tizi-Ouzou - El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’ANCA : «C’est l’excès d’impôts qui engendre l’informel»

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Le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans, El Hadj Tahar Boulenouar, a animé, hier, une conférence de presse à Tizi-Ouzou en marge de l’inauguration du siège de l’association dans la ville.

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En présence des représentants de différentes activités : fruits et légumes, entrepreneurs, artisans et gérants d’auto-écoles de la région, entre autres, il est revenu sur l’historique des luttes syndicales des travailleurs en général et des commerçants et artisans en particulier, à commencer par l’UGTA de 1956 jusqu’à l’UGCAA qu’il a quittée, vu les divergences qui gangrénaient l’union.

Parmi les objectifs assignés à cette organisation présente dans 23 wilayas, le conférencier a mis en exergue la promotion de l’activité commerciale, l’éradication de l’informel,… Pour ce faire, l’ANCA propose de participer à la réalisation de marchés de proximité, de gros, de détails et des marchés couverts.

Outre le fait de signer des conventions avec la SAA, une banque d’Algérie et un opérateur de téléphonie, l’association ambitionne de créer des réseaux de distributions entre des organisations internationales. El Hadj Tahar Boulenouar qui ajoutera : «La spéculation est une conséquence du monopole causé par le manque de production et c’est l’excès d’impôts qui a engendré l’informel».

Le président de l’Association préconise une «bonne organisation du circuit, en assurant une stabilité des produits dans le marché, pour pouvoir prétendre à une stabilité des prix».

Hocine Moula

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