Mot d’ordre maintenu !

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Le mouvement de grève enclenché par les travailleurs communaux s’est poursuivi hier pour la deuxième journée consécutive, avec la même cadence de suivi. En effet, les travailleurs communaux ont, pour le deuxième jour consécutif, maintenu le mot d’ordre d’une grève de dix jours auquel a appelé le conseil national des travailleurs communaux, affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap).

À en croire le président de cette formation syndicale, M. Kamel Bahat, «le taux de participation au niveau national à cette action de contestation est le même que celui enregistré au premier jour de la grève». Hier encore, les communaux ont réussi à maintenir intacte la mobilisation dans le but d’exiger la satisfaction de leur plateforme de revendications. Néanmoins, ce syndicaliste a dénoncé vigoureusement «les pressions, les menaces et les intimidations pratiquées par certains responsables à l’encontre des travailleurs des communes grévistes, surtout au centre du pays». Aussi, ce syndicaliste a déploré le fait que le ministère de l’intérieur et les collectivités locales «n’a pas daigné appeler notre syndicat au dialogue pour une sortie de crise». Toutefois, les travailleurs des communes n’ont pas cessé, depuis plusieurs années, d’observer des actions de protestation pour un seul et unique objectif ; celui de faire valoir leurs revendications. Il est à souligner que les travailleurs communaux ont pris part hier à la marche nationale à laquelle à appelé le Snapap, affilié à la CGATA, tenue dans la wilaya de Béjaia, en signe de contestation contre « la suspension arbitraire et abusive » des syndicalistes de la fédération de l’enseignement supérieur et de la Sonelgaz. Il y a lieu de rappeler par ailleurs, que ces protestataires luttent depuis des années pour exiger «l’application réelle de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l’attribution des indemnités et des primes dont celle du guichet pour les agents de l’état civil, l’intégration définitive des contractuels notamment ceux qui activent dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social et le respect de l’exercice de l’activité syndicale dont le droit à la grève».

L.O.Challal

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