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Point du jour : Après le plan, place aux actions !

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S. Ait Hamouda

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Le plan d’action du gouvernement vient d’être adopté à la majorité par l’APN. Il est passé comme une lettre à la poste. Maintenant, place aux actes. Il est attendu que la refondation économique, telle que préconisée par le Premier ministre, sous-entend une chose et son contraire. Autrement dit, la continuité, dans le tout social, par le soutien des petites bourses à doses homéopathiques, exempter d’impôts les bas revenus et imposer les fortunes, ce qui n’était pas fait avant. Limiter les subventions qui auparavant étaient distribuées à tire-larigot et maintenant elles sont susceptibles de connaître un rationnement raisonnable. Mais au profit de qui ? Quelles associations bénéficieraient de cette aide et celles qui ne sont pas concernées ? Qu’à cela ne tienne, le projet de l’exécutif tient la route en partie, il ne saurait y avoir une autre solution vu l’état des finance du pays. D’abord, l’endettement extérieur est exclu et c’est déjà une bonne chose. Cependant, refondation économique, c’est quoi au juste ? L’herméneutique ce n’est pas notre fort et trouver un sens au terme, même en consultant «Le Larousse» ou «Le Robert», nous demeurons sur notre faim. Refonder c’est reprendre de nouveau. Voilà pour le vocabulaire, mais revenons à l’essentiel, ce qui est attendu par les Algériens de leur gouvernement, le bien-être, le confort et en principe les grands axes de ce programme vont dans le bon sens. Il reste néanmoins à voir sur le plan économique le moyen idoine pour suppléer aux recettes du pétrole qui sont en baisse constante. Le plan prévoit, certes, des voies de sortie de la dépendance de l’énergie fossile et de la remplacer par d’autres ressources dont l’Algérie dispose à profusion, mais qui étaient jusque-là négligées. Aussi l’école, tous seuils confondus, ne sera pas concernée par «Le taqachuf». Elle en est épargnée puisque de sa réforme dépendent le présent et l’avenir des générations montantes. Tout comme le sont, à un degré moindre, la santé, la retraite, les pensions pour les handicapés et les indigents. Voilà ce qui renfloue nos angoisses et nous rassérène, un tant soit peu. Le reste n’est que mauvaise littérature.

S. A. H.

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