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GOUVERNEMENT Fiscalité, privatisations et subventions : Les engagements de Tebboune

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Une réflexion portant sur l'exonération des faibles revenus des impôts sera lancée par le gouvernement.

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En revanche, de nouvelles taxes et impôts devraient être imposés sur les fortunes, a indiqué, vendredi soir, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune lors d’un point de presse organisé à l’issue de l’adoption du plan d’action du Gouvernement par les députés de l’APN. Selon le Premier ministre, «les citoyens qui sont payés à l’heure, à la journée ou ceux ayant des salaires qui n’atteignent pas les 35 000 DA paient leurs impôts, mais leur contribution au budget de l’État demeure infime». Mais il existe, a-t-il dit, des niches d’impôts beaucoup plus importantes et qui représentent 30 à 40 fois le volume des impôts payés par les petits salaires. Devant cet état de fait, le Premier ministre a fait savoir : «On va voir comment exonérer une partie de cette tranche des faibles revenus des impôts et aller vers d’autres impôts et taxes plus importants». Tout en indiquant qu’il s’agit d’une conviction, M. Tebboune a souligné «qu’il était temps pour que les fortunes apprennent à payer les impôts». Pour y procéder, M. Tebboune a appelé les spécialistes des impôts et ceux du ministère de la Solidarité nationale à définir et fixer le taux des taxes et impôts prévus. Il estime, dans ce contexte, «qu’il était temps aussi pour que l’État revendique ses droits en matière de taxes et impôts». D’après lui, «l’État a exonéré plusieurs projets d’investissements de taxes et d’impôts, mais il n’y a jamais eu un retour sur l’investissement, en dépit du lancement et l’entrée en production de ces projets». Interrogé, par ailleurs, sur l’avenir des groupes industriels publics, M. Tebboune a souligné : «Il n’a jamais été question de privatiser le secteur public, bien au contraire. Ces groupes, qui font partie du paysage économique national, resteront et seront renforcés, en dépit de leur faible contribution à l’activité économique du pays». À une question sur la politique adoptée par l’ancien Gouvernement à propos de l’exonération des hommes d’affaires des taxes et des impôts, M. Tebboune a expliqué que «les choses changent d’un gouvernement à l’autre». Il affirme, dans ce cadre, que «lorsqu’il y a une nouvelle réorientation économique ou politique, cela ne veut pas dire que les prédécesseurs ont failli».

122 000 bénéficiaires risquent d’être exclus des subventions de l’État

Pour ce qui est, en outre, de la politique de ciblage des subventions de l’État, le Premier ministre a assuré que des «statistiques fiables détermineront les concernés par ces subventions». Il a révélé, dans ce sens, que «122 000 bénéficiaires risquent d’être exclus des subventions de l’État qui vont continuer jusqu’à fin 2017».

L. O. Challal

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