Ce sera du 13 au 17 juillet

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La session spéciale organisée au profit des exclus de la première session de l'examen du baccalauréat pour cause de retard aura lieu du 13 au 17 juillet.

C’est ce qu’a fait savoir, avant-hier à Alger, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de l’adoption, par les membres du Conseil de la nation, d’une motion de soutien au Plan d’action du Gouvernement. Le Premier ministre avait déclaré, auparavant à l’Assemblée populaire nationale, l’organisation sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d’une session spéciale du baccalauréat pour les élèves ayant été exclus de la dernière session pour cause de retard. Selon M. Tebboune, il ne s’agit pas d’une nouvelle session du baccalauréat, mais c’est une session spéciale accordée seulement aux retardataires. «C’est une session pour les candidats qui n’ont pas pu passer leur examen à cause du retard qu’ils ont mis pour rejoindre les centres d’examens», souligne-t-il, ajoutant que toutes «les prérogatives pour l’organisation matérielle de cette session qui doit se dérouler dans les mêmes conditions de rigueur ayant prévalu lors de la session du mois de juin, ont été octroyées à la ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit». À retenir que la ministre de l’Éducation nationale Nouria Benghabrit s’est réunie, mercredi dernier au siège de son ministère, avec les représentants des syndicats du secteur et des associations des parents d’élèves pour débattre de l’organisation de la session spéciale du baccalauréat, ainsi que le règlement intérieur au sein des établissements scolaires. De son côté, la fédération nationale des associations des parents d’élèves a affiché sa satisfaction quant à cette décision, précisant que «l’organisation de cette session, du 13 au 17 juillet, était parmi ses propositions soulevées au ministère de l’Éducation nationale», lit-on dans la déclaration de la présidente de ladite association, Djamila Khiar, publiée sur son compte Facebook. En revanche, l’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), a mis en avant la nécessité d’élargir cette session spéciale pour qu’elle touche, également, les élèves qui n’ont pas eu leur baccalauréat «afin de préserver le principe d’égalité entre tous les candidats», c’est ce qu’a souligné le communiqué rendu public par ladite organisation syndicale. Il est utile de souligner que le ministère de l’Éducation a enregistré l’absence de plus de 10 000 candidats, dont les retardataires, lors la session précédente, ce qui représente 2% de l’ensemble des candidats scolarisés.

Samira Saïdj

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