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BAC-2017 Aujourd’hui dernier jour de la session spéciale : Les absents ne se sont pas manifestés

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Les épreuves de la session spéciale du Bac, qui ont débuté jeudi dernier, se poursuivent aujourd’hui encore, dernier jour de l’examen.

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Au quatrième jour de la session extraordinaire, soit hier, les candidats de la filière lettres et philosophie et langue arabe ont subi l’épreuve d’histoire géographie. Lors d’une tournée au niveau des centres d’examen de la capitale, nombre de candidats rencontrés ont jugé les sujets de cette session difficiles par rapport à ceux proposés lors de la session de juin. Néanmoins, les avis de ceux rencontrés devant le portail du centre d’examen d’Ibn Nass, sis à la place 1er Mai à Alger, étaient mitigés. En effet, certains ont estimé que les épreuves, subies jusque-là étaient «prenables», alors que d’autres les ont plutôt jugées difficiles, par rapport à celles la précédente session. «Les sujets proposés lors de la session de juin 2017 étaient plus faciles que ceux de la session extraordinaire», se plaint un candidat de la série langue étrangère. A souligner, dans ce sillage, que des mesures draconiennes ont été prises, pour lutter contre la fraude et la fuite des sujets, comme lors de la session juin 2017. La preuve : hier encore, l’accès à internet, notamment les réseaux sociaux, a été totalement brouillé. En effet, les réseaux sociaux et autres services de messagerie ont été de nouveau inaccessibles au quatrième jour des épreuves de la session spéciale, organisée au profit des candidats retardataires au BAC, exclus de la session juin 2017. Il y a lieu de souligner, dans ce sens, que cette session spéciale a été également marquée par un fort taux d’absentéisme : «Un taux record d’absents a été enregistré», affirment les enseignants mobilisés pour assurer la surveillance des épreuves. Les syndicats du secteur, qui étaient contre la tenue de cette session, ont avancé que le taux d’absentéisme enregistré jusque-là dépasse les «80%», tandis que le ministère de l’Éducation nationale le situe à 75,66%.

L. O. Challal

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