Comment choisir son mouton

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L’Aïd El-Adha, ou la fête du sacrifice, sera célébré vendredi 1er septembre. Cette année, à travers les 65 points de vente de moutons de la wilaya, les prix affichés, du moins jusqu’à hier, sont relativement accessibles.

Ils varient, en effet, entre 25 000 et 50 000 DA. Il reste, néanmoins, que les pères de familles, qui font ces jours-ci la tournée des marchés à bestiaux, sont appelés à faire preuve de «prudence» concernant la provenance des bêtes. Cela d’autant plus que des points de vente informels commencent à voir le jour aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa. Dernièrement, des «maquignons récalcitrants», voulant apparemment échapper au contrôle vétérinaire, ont été rappelés à l’ordre par les services de l’APC de Béjaïa. Ils ont été sommés de respecter la réglementation sous peine de voir leur cheptel saisi. Dans la wilaya de Béjaïa, pas moins de 65 points de vente de moutons ont été proposés par les autorités locales aux vendeurs des ovins. L’inspection vétérinaire, quant à elle, a indiqué que la vente des bêtes sur les sites réglementés, désignés par un arrêté du wali, se fera en présence de vétérinaires agréés. «Cette mesure préventive a été prise par les services concernés pour éviter l’écoulement sur le marché d’un cheptel malade et, en même temps, mettre fin à l’anarchie qui caractérise la vente de moutons à l’approche de la fête religieuse d’Aïd El-Adha», tient à souligner l’inspection vétérinaire. Ces dernières années, à Béjaïa, ou ailleurs, des maquignons transformaient des cités urbaines en bergeries, faisant fi des conditions sanitaires et d’hygiène. Pour y remédier, l’inspection vétérinaire de la wilaya invite les citoyens à ne pas acheter de moutons en dehors des points de vente retenus à cet effet, où la couverture sanitaire sera assurée par des vétérinaires. En plus du cheptel local, les marchés locaux à bestiaux sont alimentés par des éleveurs et autres maquignons issus notamment des wilayas de Msila et de BBA. Ce sont généralement ces derniers qui tentent de contourner les circuits formels, car ne disposant d’aucun document certifiant que leur cheptel a subi un contrôle vétérinaire. Il est à signaler, par ailleurs, que les prix ont baissé eu égard à la disponibilité du cheptel ovin.

F. A. B.

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