Les prix reprennent leur envolée

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Après une petite accalmie de quelques semaines, les prix des fruits et légumes sont repartis à la hausse ces derniers jours.

Tout est hors de portée. L’envolée des prix des fruits et légumes ne semble pas connaître de répit ces derniers jours. En effet, les prix des produits agricoles s’envolent et s’avèrent inaccessibles pour les bourses moyennes. Il faut dire que le panier de la ménagère, déjà pénalisé par un faible pouvoir d’achat, est devenu de plus en plus léger avec la flambée des prix des fruits et légumes. Une virée au niveau de certains marchés de la capitale renseigne sur le mécontentement des consommateurs vis-à-vis de cette mercuriale. On peut dire que les prix des fruits et légumes ne font pas des heureux parmi les ménagers algériens. La tomate a battu tous les records en atteignant dans certains marchés de la capitale les 180 DA le kilo. La courgette est estimée à 100 DA, la pomme de terre oscille entre 70 et 80 DA, alors que la carotte et le navet sont estimés à 70 DA. En ce qui concerne le piment, il est affiché à 160 DA le kilo. L’artichaut est affiché à 250 DA, alors que l’aubergine est cédée à 100 DA. L’oignon est affiché à 90 DA, le fenouil à 160 DA. Les fruits n’ont pas été épargnés par cette flambée, puisque la poire est cédée à 220 DA le kilo et la banane à 250 DA. Cette hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes intervient au moment où le ministre s’est dit convaincu que des investisseurs ont fait de l’agriculture une base et un moyen pour contribuer à la croissance économique, signalant que la valeur de la production agricole en Algérie est passée de 500 milliards DA en 2000 à 3 000 milliards DA actuellement. De sont côté, le président de la fédération algérienne des consommateurs impute cette augmentation des prix des fruits et légumes aux intermédiaires : «Les intermédiaires sont, en majorité, responsables des fluctuations du marché», a-t-il encore expliqué. Celui-ci affirme dans ce sens que seulement 40% des fruits et légumes sont vendus sans intermédiaires (du producteur aux consommateurs, sans aucun autre intermédiaire). Le président de l’association nationale des commerçants et artisans (ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar a, quant à lui, attribué cette hausse à la baisse de production durant cette période de récolte de la saison, rassurant qu’une baisse sera au rendez-vous à la fin du mois en cours L.O.Challal

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