Sécurité régionale et lutte antiterroriste au menu

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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a co-présidé avant-hier, avec la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, les travaux de la 1ère session du dialogue de haut niveau Algérie-UE en matière de sécurité régionale et de lutte contre le terrorisme. Face à une Europe aujourd’hui plus que jamais sous la menace terroriste, l’Algérie, réitère sa disposition à aider et accompagner ces pays dans leur lutte. «L’Algérie est prête à aider et à partager avec l’UE son expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent», a affirmé le représentant de la diplomatie algérienne. Messahel a expliqué en outre que l’expérience algérienne en matière de dé-radicalisation intéresse énormément les Européens. Ces derniers, selon le ministre, ont besoin de voir comment l’Algérie a procédé. La rencontre entre l’UE et l’Algérie vise à promouvoir le dialogue dans l’optique de relever les défis régionaux communs, notamment en matière de développement et de sécurité. Trois grands axes ont été développés lors de cette réunion : la problématique du retour des combattants étrangers en Europe, la dé-radicalisation et la migration illégale. Pour le ministre des Affaires étrangères, il s’agit là «d’un échange d’approches et d’expériences» pour en ressortir le meilleur moyen de gérer la problématique de la migration clandestine. Le chef de la diplomatie algérienne indiquera que cette première session a permis de définir le cadre de travail, la façon de procéder, mais surtout, selon ses termes, l’identification des champs d’action. A signaler que l’Algérie a mis en place ce genre de mécanisme avec de nombreux grands pays. Du côté de la représentante de la diplomatie européenne, l’Algérie est un «partenaire clé de l’UE, non seulement en Méditerranée, en Afrique du nord ou au Sahel, mais dans toute l’Afrique». Ce premier dialogue entamé entre l’Algérie et UE a été qualifié de «très important et productif». «L’Algérie jouit d’une expérience mondialement reconnue en matière de lutte contre le terrorisme et pourrait apporter à l’UE une expertise avérée en la matière», a-t-elle soutenu.

K. H.

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