«Baisse des prix à partir de la semaine prochaine»

Partager

Selon l’association nationale des commerçants et artisans (ANCA), les prix des fruits et légumes connaîtront une baisse de 20%, à partir dela semaine prochaine, sur tout le marché national.

Depuis plus d’un mois, les prix des fruits et légumes ne cessent en effet de cracher le feu, ce qui a suscité un grand désarroi chez les consommateurs, notamment ceux aux modestes revenus. L’ANCA a imputé cette hausse des prix au manque de disponibilité des produits sur le marché national, suite à une nette baisse de la production de saison. Le président de ladite association, El Hadj Tahar Boulenouar, a donc assuré : «Les prix des fruits et légumes connaîtront une baisse de 20%, sur le marché national, à partir de la semaine prochaine, car les marchés de gros commencent à recevoir les nouvelles récoltes». M. Boulenouar a tenu à préciser que «les prix de certains légumes, notamment la tomate et la courgette, ont déjà connu une légère baisse, au cours de la semaine dernière». Quant à la pomme de terre dont le prix varie entre 70 et 90 DA le kilo, il a expliqué : «La quantité de pommes de terre présente sur le marché a été dépassée par la forte demande enregistrée au cours de ces dernières semaines, notamment par les restaurants, les universités et les écoles ». M. Boulenouar a également pointé du doigt le réseau de stockage qui «n’a pas été mis à niveau». Pour rappel, l’Association algérienne de protection du consommateur avait appelé le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche à accélérer l’application des dispositions du décret exécutif N 16-66 du 16 février 2016 définissant le modèle du document tenant lieu de facture, permettant d’assurer la traçabilité du produit et de mettre fin à l’intervention d’intermédiaires, aux fluctuations d’approvisionnement et à la spéculation. Par ailleurs, M. Boulenouar a mis en avant la nécessité d’encourager davantage l’agriculture sous serres «pour ne pas faire face à chaque fin de saison à la problématique de manque de produits agricoles».

Samira Saïdj

Partager